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Démission de Sébastien Lecornu : les trois options envisagées par Emmanuel Macron, suspendu au risque d'une censure immédiate

Arthur de Laborde, édité par Grégoire Allain - Mis à jour le . 1 min

Après la démission de Sébastien Lecornu ce lundi, le chef de l’État semble désormais au pied du mur, suspendu aux ultimes tractations commandées au locataire de Matignon. Avec uniquement des options périlleuses devant lui, et le risque d'une censure immédiate à l'Assemblée.

Emmanuel Macron a chargé Sébastien Lecornu de mener sous 48 heures d’ultimes négociations pour tenter de former un gouvernement. Dès ce mardi matin, le Premier ministre démissionnaire reprend donc les discussions avec les forces du socle commun, sans Bruno Retailleau, qui a demandé un entretien en tête-à-tête.

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"Un acharnement à vouloir garder la main"

Mais compte tenu des réactions pour le moins glaciales après la relance des négociations confiée au locataire de Matignon, les chances de voir cette démarche aboutir sont infimes. À droite, comme à gauche, personne n’y croit vraiment. Même le patron de Renaissance, Gabriel Attal, fustige "un acharnement à vouloir garder la main" de la part du président.

Le locataire de Matignon, qui a accepté de jouer les prolongations, écarte lui-même l’idée d’une reconduction. Dans l’entourage d’Emmanuel Macron, on évoque désormais trois options : un Premier ministre issu du socle commun, une ouverture à gauche ou un profil technique. Mais toutes ces hypothèses se heurtent au risque d’une censure immédiate à l’Assemblée, le RN promettant de s’y opposer systématiquement.

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Reste la dissolution, que Marine Le Pen juge "incontournable". Une option explosive, tant le pari serait risqué pour un président déjà affaibli. Dans ce climat de fin de règne, Emmanuel Macron promet en tout cas de "prendre ses responsabilités".