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Démission de Sébastien Lecornu : le retour du spectre de la dissolution

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min

Alors que le président Emmanuel Macron a demandé à Sébastien Lecornu de mener d'"ultimes négociations" d'ici mercredi soir, le chef de l'Etat a assuré qu'il prendrait "ses responsabilités" en cas de nouvel échec du locataire de Matignon. Pour les oppositions, c’est la solution qui s’impose afin de sortir de la crise politique.

La démission surprise de Sébastien Lecornu ressuscite le spectre d’une nouvelle dissolution, un peu plus d’un an après celle de 2024. L’Elysée ne ferme pas la porte à cette éventualité et Emmanuel Macron assure qu’il prendra "ses responsabilités" en cas de nouvel échec de Sébastien Lecornu. Pour les oppositions, c’est LA solution qui s’impose pour sortir de l’impasse politique.

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Le RN et l'UDR réclament un retour aux urnes

A commencer par le Rassemblement national. Le parti, lancé depuis un an dans une campagne permanente, est prêt à retourner aux urnes, candidats et programme à l'appui. Pour Marine Le Pen, c'est la seule solution pour éviter une démission contrainte du chef de l’Etat et sortir de l'impasse.

"Le RN ne demande pas des élections pour lui-même, il le réclame dans un seul but : la défense des intérêts de la France et des Français. Pour sortir le pays de l’enlisement mortel, pour redonner un cap à l’action publique, des moyens d’action à l’Etat, une direction aux administrations", a assuré la cheffe de file des députés du Rassemblement national.

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Allié du RN et président du parti UDR, Eric Ciotti prévient : désormais, les élus du camp nationaliste opteront pour la censure automatique. "Aucun gouvernement ne bénéficiera de notre soutien, tout gouvernement sera censuré, nous appelons très vite au retour aux urnes pour sortir de cette crise de régime", a-t-il insisté. 

"Le peuple français sera convoqué à donner son avis"

De l’autre côté de l’échiquier politique, Jean-Luc Mélenchon va jusqu’à demander aux électeurs insoumis de se tenir prêts, prédisant a minima une dissolution voire une destitution du chef de l’Etat. "Qu’il aille vérifier qu’il est inscrit sur les listes électorales, parce que d’une manière ou d’une autre, incessamment, le peuple français sera convoqué à donner son avis", a-t-il prévenu. 

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Selon un sondage pour TF1, plus de 66% des Français réclament aujourd’hui une dissolution de l’Assemblée nationale pour sortir de cette crise politique.