Emmanuel Macron rendra hommage aux soldats morts lors du Débarquement. (Illustration) 1:35
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Jacques Serais / Crédit photo : Ludovic MARIN / POOL / AFP , modifié à
Emmanuel Macron poursuit sa visite de la Normandie. Après le Mont-Saint-Michel, place aux plages du débarquement. Le président rendra hommage aux soldats morts sur cette partie de la côte française le 6 juin 1944. Une façon de commémorer l'Histoire, et aussi de clore définitivement le chapitre des retraites.

Et de 14 ! Ce mardi 6 juin sera marqué par une nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites. Pendant qu'une partie des Français opposés à la réforme du gouvernement bâtera le pavé, Emmanuel Macron lui, sera sur les plages de Normandie pour célébrer le 79e anniversaire du Débarquement.

Le chef de l'Etat a choisi Colleville-Montgomery, près de Ouistreham, comme point de chute. Il sera accompagné pour l'occasion de la Première ministre. Après le Mont-Saint-Michel hier, l'exécutif continue de tourner les pages de l'histoire pour mieux refermer le chapitre des retraites.

Un couple exécutif uni

Car le président de la République est convaincu que la tempête est derrière lui. "Les choses sont plus calmes qu'elles ne l'ont été", assure-t-il. Même "s'il ne faut pas s'habituer à une radicalité de minorité", ajoute-t-il. Son déplacement en ce jour de mobilisation est un contre-pied total. Lorsque les manifestants seront dans la rue, lui sera tout à l'heure aux côtés du dernier survivant français à avoir fait le débarquement, Léon Gautier, 100 ans, pour un hommage aux 177 Français qui ont participé au D-Day, le 6 juin 1944. Puis il inaugurera le nouveau musée d'Arromanches, fin prêt avant le 80ᵉ anniversaire du Débarquement qui sera commémoré l'année prochaine.

Surtout, et l'image sera scrutée de très près, le chef de l'État s'affichera aux côtés de sa Première ministre, Élisabeth Borne, également élue du Calvados. L'occasion est trop belle pour le couple exécutif d'affirmer publiquement sa solidité. Lundi déjà, Emmanuel Macron démentait l'existence de tensions avec l'hôte de Matignon. Pour lui, ce n'est même pas de la littérature, mais du clapotis.