Nomination d'Édouard Philippe : une "curiosité" pour Lagarde (UDI)

Le président des centristes de l'UDI estime que la nomination du juppéiste Édouard Philippe comme Premier ministre incite les Français à se "faire entendre" d'Emmanuel Macron.
Le président des centristes de l'UDI estime que la nomination du juppéiste Édouard Philippe comme Premier ministre incite les Français à se "faire entendre" d'Emmanuel Macron. © AFP
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avec AFP , modifié à
Le président des centristes de l'UDI estime que la nomination du juppéiste Édouard Philippe comme Premier ministre incite les Français à se "faire entendre" d'Emmanuel Macron.

Le président des centristes de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, estime que la nomination du juppéiste Édouard Philippe comme Premier ministre est une "curiosité" et incite les Français à voter en faveur des candidats LR/UDI pour se "faire entendre" d'Emmanuel Macron.

"Qu'Édouard Philippe ait accepté d'être nommé à Matignon est une curiosité. C'est la première fois qu'un chef de gouvernement accepte de devenir le chef d'une bataille législative avec des centaines de candidats qu'il n'a pas choisis et d'être responsable d'un projet politique qu'il n'a jamais défendu", juge Jean-Christophe Lagarde dans un communiqué.

Un "projet contradictoire". Il considère que le projet du président de la République est "bien moins ambitieux, et parfois contradictoire" que celui qu'avait porté Alain Juppé, soutenu par l'UDI. C'est à l'issue des "élections" législatives "que nous connaîtrons le gouvernement définitif de la France et son orientation politique", estime Jean-Christophe Lagarde.  "Si cette nomination est un signe du président de la République de vouloir rééquilibrer son camp à droite après avoir investi une large majorité de candidats venant de la gauche, d'une certaine façon il libère le vote des français qui peuvent voter pour des candidats UDI-LR sans difficulté", aux yeux du député-maire de Drancy, en Seine-Saint-Denis. 

"Plus il y aura de députés UDI-LR à l'Assemblée Nationale, plus le chef de l'État sera poussé à les entendre, et par exemple à éviter une augmentation de la CSG de 21 milliards d'euros qui frapperait 18 millions de français, retraités, fonctionnaires ou travailleurs indépendants", argumente-t-il.