Nicolas Sarkozy était l'invité de l'université d'été du Medef. 1:48
  • Copié
Jean-Rémi Baudot, édité par Antoine Terrel
Invité de l'université d'été du Medef jeudi, l'ancien président de la République a multiplié les piques, contre la jeune militante écologiste Greta Thunberg ou son ancienne rivale Ségolène Royal. Succès garanti devant une foule conquise. 

"Moi je ne fais plus de politique" : voilà le genre de "punchline" que Nicolas Sarkozy a livré ce jeudi matin à l’hippodrome de Longchamp. Invité de l'université d'été du Medef, l'ancien président de la République s'est livré à un véritable show. Interrogé par des patrons, sur scène, il a bien sur livré son analyse de l’état du monde, mais a surtout joué avec le public.  

"Je ne suis pas de gauche, je n’ai jamais été de gauche, même jeune", a-t-il notamment plaisanté, sous les rires de la foule. Et Nicolas Sarkozy de raconter sa nouvelle vie dans le business, comme la première fois qu’il s'est retrouvé face à un syndicaliste chez Accor, où il siège au conseil d’administration.  

Greta Thunberg "cette jeune si sympathique, si souriante"

L'ancien chef de l'État a également décroché quelques flèches en direction des écologistes, comme la jeune activiste suédoise Greta Thunberg. "Cette jeune Suédoise, si sympathique, si souriante, tellement originale dans sa pensée", a-t-il ironisé, une nouvelle fois sous les rires.  

Abordant le Brexit, Nicolas Sarkozy, s'est désolé de l’effet de ce référendum, et en a profité pour tacler une ancienne adversaire, la socialiste Ségolène Royal, dont il a même fait mine d'oublier le nom. "Ça me permet de préciser les choses sur l'aimable... comment s'appelle-t-elle ? Ségolène Royal. J'avais dit dans le débat qui nous avait opposés lors du deuxième tour de l'élection de 2007 que si j'étais élu, je ne ferai pas un référendum. Elle avait dit, avec l'immense ouverture d'esprit qui est la sienne, qu'elle le ferait". Là encore, succès garanti auprès de son auditoire.

Car les patrons assis sur les marches de l’hippodrome applaudissaient et en redemandaient. C’est ce qu'en coulisses, certains appellent le "Sarko show". Et au final, la seule personnalité politique dont Nicolas Sarkozy a dit ouvertement du bien, c’est le président Emmanuel Macron.