Découvrez quelles personnalités accèdent au second tour des élections législatives. 2:04
  • Copié
Jacques Serais , modifié à
Plusieurs ministres se sont engagés dans les élections législatives, à l'instar d'Élisabeth Borne, Gérald Darmanin ou Damien Abad... Mais s'ils perdent au second tour, dimanche prochain, ils devront démissionner. Il y a aussi des personnalités politiques de premier plan, Jean-Michel Balnquer, Éric Zemmour, qui se sont lancées dans la bataille et qui n'accèdent pas au second tour.

C'est une semaine décisive qui s'annonce. À l'issue du premier tour des élections législatives, la Nupes et la coalition Ensemble! sont arrivées au coude-à-coude : 25,75 % des voix pour la majorité présidentielle, 25,66 % pour la gauche unie. C'est donc un bras de fer qui se lance entre ces deux alliances politiques pour convaincre de nouveaux électeurs d'ici le 19 juin. Et pour le moment, les ministres engagés sont en bonne position.

Tous les ministres qualifiés pour le second tour

La nouvelle Première ministre Élisabeth Borne est qualifiée et elle a de bonnes chances de l’emporter, en ballotage favorable avec 34% des voix obtenues au premier tour soit 10 points au-dessus de son concurrent de la Nupes. Dans sa circonscription du Nord, Gérald Darmanin obtient près de 40% des voix et affrontera au second tour une candidate de l’alliance de gauche.

L'ancien porte-parole du gouvernement, devenu ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, est lui aussi largement en tête avec 48% des suffrages recueillis au premier tour. Un cas de figure similaire pour le ministre des Solidarités, au cœur d’une polémique ces dernières semaines, Damien Abad, arrivé en tête avec 33% des voix. 

Grise mine pour certains ministres

Cependant, certains membres du gouvernement n'ont pas obtenu d'aussi bons résultats. Comme Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique, en ballotage défavorable, arrivée deuxième avec 31% des voix, sept points derrière le candidat de la Nupes, Jérôme Guedj.

Ministre1er_TW

© Europe 1

La situation est tout aussi inconfortable pour le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, également patron d'En marche, qui accuse six points de retard derrière la candidate de l'alliance de gauche. C'est également un ballotage défavorable pour Clément Beaune face à la candidate de la Nupes, Caroline Mécary.

Fin de parcours pour Jean-Michel Blanquer, Éric Zemmour...

Du côté des autres personnalités politiques, l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, n'est pas parvenu à se qualifier au second tour, recueillant 18% des voix derrière la Nupes et le Rassemblement national. C'est aussi un échec pour l'ancienne ministre du logement, Emmanuelle Wargon.

Fin de parcours également pour l'ex-candidat à la présidentielle, Éric Zemmour, arrivé troisième dans le Var, derrière la députée sortante LREM et le candidat du Rassemblement national (RN). Deux autres figures du parti Reconquête sont aussi éliminées : Guillaume Peltier dans le Loir-et-Cher et Stanislas Rigault dans le Vaucluse.

La présidente du RN, Marine Le Pen a recueilli 54% des voix au premier tour mais en raison de la forte abstention, ce pourcentage ne représente pas plus de 25% des inscrits. Elle sera donc opposée au second tour à une candidate de l'alliance de gauche.