Jean Castex a été auditionné, mardi soir, par les députés de la commission d'enquête sur la gestion de la crise sanitaire. 1:13
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Hadrien Bect, édité par Manon Bernard
Le Premier ministre prépare le déconfinement, alors qu'Emmanuel Macron doit s'adresser aux Français la semaine prochaine. Jean Castex, auditionné mardi soir par les députés qui s'occupent de la commission d'enquête sur la gestion de la crise du Covid-19, a assuré qu'il avait appris des erreurs du mois de mai et prévenu que des "dispositifs de freinage" de l'épidémie resteraient en place.

Jean Castex était auditionné, mardi soir, par les députés de la commission d’enquête sur la gestion de la crise du Covid-19. Le Premier ministre s’est montré très prudent sur la future fin du confinement. L’idée, pour lui, c’est de ne pas reproduire les erreurs du premier déconfinement. 

Reconnaître une erreur publiquement pour montrer qu’il ne faudra pas reproduire, c'est la stratégie utilisée par Jean Castex face aux députés. Il était pourtant le chef d’orchestre du premier déconfinement. "Nous avons déconfiné un peu trop. Peut-être aussi que le peuple français, comme les autres a cru que cette épidémie était derrière nous", a-t-il lâché face aux députés. 

Ne pas revenir à "l'avant-confinement"

Avec cette forme de mea culpa, le Premier ministre prépare en fait les esprits : décembre ne sera pas juin. Il ne s’agit donc pas selon lui de revenir à l’avant-confinement. "Il y aura des dispositifs de freignage qui sont en cours de calage qui perdureront pour éviter qu'il y ait trop d'écart entre une période de confinement et une période de déconfinement", a prévenu Jean Castex.

Un "calage" qui doit encore durer quelques jours, avant la prise de parole d’Emmanuel Macron la semaine prochaine.