Le gouvernement combattra "à chaque minute" l'extrême droite "identitaire", assure Griveaux

Benjamin Griveaux  a dénoncé "des comportements inacceptables" de "casseurs".
Benjamin Griveaux a dénoncé "des comportements inacceptables" de "casseurs". © Alain JOCARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Le porte-parole du gouvernement a dénoncé lundi quelques manifestants "minoritaires, qui sont des factieux et des séditieux", et qui "n'ont pas leur place dans la République". 

Le gouvernement combattra "à chaque minute, à chaque heure, et à chaque journée de ce quinquennat" l'extrême droite "identitaire", dont certains représentants ont manifesté sur les Champs-Élysées samedi aux côtés des "gilets jaunes", a affirmé lundi Benjamin Griveaux.

Il salue les milliers de manifestants qui "ont eu un comportement respectueux". "Certaines personnes arborant un gilet jaune remontaient les Champs-Élysées avec des drapeaux en disant: 'On est chez nous'. Ceux-là appartiennent à une extrême droite très identitaire. D'ailleurs, leurs slogans s'en font l'écho. Et ceux-là, nous les combattrons à chaque minute, à chaque heure, et à chaque journée de ce quinquennat, jusqu'au bout", a déclaré le porte-parole du gouvernement à l'issue du conseil des ministres. "Oui il y a eu quelques manifestants,(...) minoritaires, qui sont des factieux et des séditieux et ceux-là n'ont pas leur place dans la République", a-t-il ajouté.

Benjamin Griveaux a en revanche "salué" les "milliers de Français qui ont mis des gilets jaunes samedi et qui partout en France ont eu un comportement respectueux des libertés publiques". "Cela s'est fait dans le calme et le respect de chacun. Il faut le saluer, il faut le souligner."

Mais fustige "des comportements inacceptables" de "casseurs". Le représentant du gouvernement a dénoncé, sur les Champs-Elysées, "des comportements inacceptables" de "casseurs", qui "ont donné lieu à des violences, à l'endroit des forces de l'ordre et des forces de sécurité, parfois à l'endroit des forces de secours, qui ont provoqué du bris de matériel urbain et la dégradation de l'espace public".

Il a aussi fustigé le "silence assourdissant" de l'opposition au sujet de la venue, dans la propriété de la députée LREM Mireille Robert, vendredi soir dans l'Aude, d'une quarantaine de "gilets jaunes" encagoulés et casqués, qui ont ensuite enflammé des palettes avant de prendre la fuite. "On attaque la République, on attaque la démocratie", a jugé Benjamin Griveaux.