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Le chancelier allemand à l’Élysée, en quête d'une relance des relations avec la France

Arthur de Laborde, édité par Grégoire Allain

À peine investi, le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz est attendu à Paris ce mercredi pour sa première visite à l’étranger. Un geste fort, qui vise à relancer une relation franco-allemande affaiblie par des années de tensions avec l’ex-chancelier Scholz.

Une poignée de main, des sourires… Mais au-delà de la photo à l’Élysée, des dossiers épineux sur la table. Emmanuel Macron et Friedrich Merz doivent se rencontrer ce mercredi, pour la première visite à l'étranger du nouveau chancelier allemand.

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Plusieurs divergences

Et l’objectif est clair : "resynchroniser" les relations entre les deux pays pour faire avancer l’Europe. Parmi les pistes privilégiées : une volonté partagée de faire émerger des champions industriels européens dans l’armement, l’intelligence artificielle ou les batteries. Un Conseil des ministres commun est prévu cet été, mais les sujets de friction restent nombreux.

Le Mercosur, par exemple. Berlin pousse en faveur du traité de libre-échange, tandis que Paris le refuse pour protéger son agriculture. Divergence aussi sur l’énergie : l’Allemagne reste réservée sur le nucléaire, que défend la France. À propos du dossier ukrainien, Friedrich Merz se montre prudent face à l’idée d’Emmanuel Macron d’envoyer des troupes au sol, mais il soutient le renforcement des capacités militaires européennes, une priorité pour le Président français.  

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Ainsi, si Paris et Berlin s’efforcent de projeter une image d’unité, une véritable relance de leur relation passera par des compromis difficiles… Et une volonté politique qui reste à consolider.