«Il ne va pas se priver d'un pouvoir constitutionnel» : la dissolution, plus vraiment écartée par Emmanuel Macron ?
Alors que plus de 70% des Français espèrent que le gouvernement Bayrou ne récolte pas de majorité lors du prochain vote de confiance à l'Assemblée, selon un sondage Elabe paru ce mardi, Emmanuel Macron semble davantage préoccupé par les questions internationales. Il pourrait cependant avoir rapidement des choix à faire sur la scène nationale.
Selon un sondage Elabe publié ce mardi, 72% des Français souhaitent que le gouvernement de François Bayrou n'obtienne pas une majorité de soutien à l'Assemblée le 8 septembre, date du vote de confiance. Devant un moment aussi grave, tous les regards se portent sur Emmanuel Macron, que certains jugent trop discret.
"Nous avons appris à vivre sans majorité absolue"
Entre la guerre en Ukraine, la reconnaissance de l'État de Palestine et le sommet de l'ONU, l'agenda du chef de l'État est en effet monopolisé par les crises internationales. "Cela reste ses prérogatives, il va continuer à les exercer pleinement", justifie son entourage. Si la crise politique se profile en France, pas de quoi inquiéter le président de la République. "Nous avons appris à vivre sans majorité absolue et avec la précarité des gouvernements", ajoute la même source.
Alors, démissionner, dissoudre ou désigner un nouveau Premier ministre ? Emmanuel Macron devra faire un choix pour reprendre son destin en main. La démission semble impensable, le chef de l'État confiant au JDNews "vouloir aller jusqu'au bout de son mandat". La dissolution, en revanche, n'est plus écartée. "Il ne va pas se priver d'un pouvoir constitutionnel", assure son entourage.
Reste la possible nomination d'un nouveau Premier ministre. Sébastien Lecornu, Bernard Cazeneuve ou Gérald Darmanin sont régulièrement cités. Problème, aucun de ces candidats ne semble en capacité d'éviter une nouvelle crise politique.
