Publicité
Publicité

Vote de confiance : Gérald Darmanin estime qu'«il ne faut pas écarter» l'hypothèse d'une dissolution

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

François Bayrou a annoncé ce lundi vouloir demander la confiance des parlementaires le 8 septembre prochain. Une décision surprise qui provoque de vives réactions à travers le paysage politique français. De Darmanin à Mélenchon, Europe 1 fait le point.

L'annonce surprise de François Bayrou fait réagir. Ce lundi, le Premier ministre a annoncé vouloir demander un vote de confiance à l'Assemblée nationale le 8 septembre prochain, seulement deux jours avant la journée de mobilisation pour dénoncer notamment le projet d'économies. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Il ne faut pas écarter" l'hypothèse d'une dissolution, estime Darmanin

Invité ce mardi matin au micro de nos confrères de France 2, le ministre de la Justice Gérald Darmanin a affirmé qu'il ne fallait pas écarter la possibilité d'une dissolution de l'Assemblée nationale en cas de chute du gouvernement le 8 septembre prochain. 

"Il vaut mieux pouvoir trouver un compromis avec les groupes politiques à l'Assemblée. La dissolution coûte cher à la France bien sûr, mais il ne faut pas écarter cette hypothèse", insiste-t-il, assurant égalmenet que la désicion revenait "au président de la République". 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Eric Lombard dit qu'il existe "une marge de négociation"

"Nous sommes à la bataille dans un travail de conviction pour avoir cette majorité le 8 septembre", a plaidé le ministre de l'Economie Éric Lombard sur France inter, assurant "qu'il y a évidemment une marge de négociation sur le partage de l'effort" des 44 milliards d'économies voulues par François Bayrou.

"Tout parti politique qui aujourd'hui aspire à gouverner notre pays ne peut pas refuser de réduire la dette", a plaidé la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet sur TF1.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

François Bayrou "soigne plus sa sortie que le pays", tacle Boris Vallaud

Le Premier ministre "a plus soigné sa sortie que le pays", a jugé mardi chez nos confrères de BFMTV le chef des députés socialistes Boris Vallaud, confirmant que son groupe voterait "contre la confiance" à François Bayrou le 8 septembre.

"Il faut changer de politique, et ce que je constate aujourd'hui, c'est que pour changer de politique, il faut manifestement changer de Premier ministre puisqu'il n'entend pas changer de politique", a déclaré Boris Vallaud.

La suite après cette publicité

Il a précisé avoir réuni les députés PS lundi soir : "nous voterons contre la confiance de ce gouvernement", a-t-il expliqué, face à un budget "qui est d'une telle violence, d'une telle injustice", et "qui mécontente les Français, les organisations syndicales, et celles et ceux avec lesquels il pourrait éventuellement dialoguer".

Jean-Luc Mélenchon appelle de son côté au départ de Macron si Bayrou n'a pas la confiance.