Le Ministre de l'Éducation est revenu sur la question de la rentrée scolaire sur France 2. 0:54
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avec AFP
La rentrée s'annonce "dans des conditions convenables" mais "pas optimales", a déclaré jeudi soir le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye, précisant que la hausse des salaires promise pour les enseignants interviendrait en septembre 2023. "Nous avons des difficultés de recrutement des enseignants titulaires", a concédé le ministre.

La rentrée s'annonce "dans des conditions convenables" mais "pas optimales", a déclaré jeudi soir le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye, précisant que la hausse des salaires promise pour les enseignants interviendrait en septembre 2023. "La rentrée s'annonce dans des conditions assez similaires à l'an dernier alors que les conditions se sont dégradées", a dit le ministre sur France 2, faisant référence à la pénurie d'enseignants qui a conduit à l'embauche de "3.000 contractuels".

"Nous devons faire avec la situation qui est tendue"

"Nous avons des difficultés de recrutement des enseignants titulaires", a concédé le ministre. "Nous devons faire avec la situation qui est tendue, nous faisons au mieux", a-t-il dit, précisant que ces contractuels représentaient 0,3% du total des enseignants. "C'est un peu trop, je le reconnais très volontiers, mais nous faisons du mieux possible pour les former, les accompagner", a détaillé le ministre. Malgré ces recrutements, il manque encore 3.000 enseignants pour la rentrée scolaire.

"La rentrée s'annonce dans des conditions convenables, je ne dirais pas optimales", a-t-il poursuivi, jugeant nécessaire de rendre le métier "plus attractif". Pour y parvenir, le chef de l'État Emmanuel Macron a annoncé plus tôt dans la journée que la revalorisation des salaires des enseignants serait "poursuivie" afin qu'aucun d'entre eux ne commence sa carrière "à moins de 2.000 euros nets" par mois. Actuellement, les 2.000 euros nets sont atteints à l'échelon 8 sur la grille des salaires (entre 13 et 14 années d'ancienneté).

 

Cette hausse des salaires, "ce sera pour la rentrée scolaire 2023", a précisé Pap Ndiaye. "On va faire des propositions à la fois pour l'entrée de carrière, mais aussi pour les milieux de carrière qui sont également problématiques. Et puis d'autres propositions parce que les raisons pour lesquelles le métier est moins attractif que jadis ne sont pas uniquement salariales". "Le président de la République a parlé de 10% de hausse de rémunérations (supplémentaire), nous allons échanger cet automne (avec les organisations syndicales) pour préciser les conditions de cette augmentation", a ajouté le ministre.