Démission de Gérard Collomb : Emmanuel Macron minimise en parlant de "péripéties"

Le président minimise mercredi la démission de Gérard Collomb.
Le président minimise mercredi la démission de Gérard Collomb. © Thibault Camus / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
En visite au Mondial de l'Auto mercredi, Emmanuel Macron a déclaré que la démission de son ministre de l'Intérieur constitue une "péripétie". 

Emmanuel Macron a minimisé mercredi la portée de la démission du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, estimant "qu'il y un gouvernement au travail" et que "le reste ce sont des péripéties". "Je vous rassure. Il y a un cap, des institutions, un gouvernement au travail, au service du pays et du peuple français. C'est ce qui compte. Le reste ce sont des péripéties", a répondu le chef de l'État lors de sa visite au Mondial de l'Auto à une question de la presse sur la mécanique gouvernementale.

"Je continue de conduire". "Je ne suis jamais dans le commentaire, je suis dans l'action", a-t-il ajouté, coupant court aux autres questions. Une heure plus tard, il a filé la métaphore automobile en réponse à une nouvelle question d'un journaliste sur ses difficultés politiques : "Si vous voulez, faites votre constat. Moi, je continue de conduire". "Le volant, ce sont les Français qui le donnent et ils l'ont donné pour cinq ans à une personne", a-t-il ajouté. 

"La seule chose qui restera, ce que veulent nos concitoyens, c'est que leur quotidien change, qu'on prépare la France de demain, que la France se porte mieux", a-t-il encore déclaré depuis ce salon de l'automobile. Le matin, durant le Conseil des ministres, une heure après le départ de son ministre de l'Intérieur, Emmanuel Macron avait déjà déclaré qu'il ne s'agissait "pas d'une crise politique".

"Ce que nous faisons aujourd'hui est très important", a-t-il poursuivi à propos de sa visite dans ce salon. "L'automobile est un secteur d'avenir en train de se transformer. Je souhaite que notre pays soit leader" pour la transformation de la mobilité, alors que le secteur est en pleine mutation "numérique et environnementale", a-t-il ajouté. "C'est ce qui se pense dans ce salon".