Emmanuel Macron 1:20
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Jacques Serais / Crédits : Daniel Cole / POOL / AFP , modifié à
Le Bas-Rhin mercredi et l'Hérault jeudi... Emmanuel Macron a enchaîné les déplacements cette semaine, peu après la promulgation de la réforme des retraites. À l'offensive, le chef de l'État veut donner l'image d'un président au contact, et montrer que les manifestants ne l’empêcheront pas de dérouler son programme.

Aussi bien par les mots que par l’image, Emmanuel Macron est bel et bien à l’offensive après la promulgation de la réforme des retraites. Le chef de l'État a enchaîné les déplacements cette semaine, avec un premier mouvementé en Alsace mercredi et un deuxième ce jeudi dans l'Hérault où il a notamment effectué une visite surprise en fin d'après-midi dans la commune de Pérols, près de Montpellier. Table ronde en extérieur dans une cour de récréation de Ganges, verre en terrasse improvisé à Pérols... Le chef de l’Etat veut montrer que les manifestants ne l’empêcheront pas de dérouler son programme. "Nous n’avons pas de temps à perdre", a-t-il glissé en faisant des selfies.

Macron "pas responsable des interviews" de Borne

Et le président n’y va pas par quatre chemins pour condamner la coupure de courant dans l’établissement scolaire orchestrés par la CGT. "Il faut séparer le désaccord de l’incivisme", a-t-il jugé. C'est alors que le chef de l'État en vient presque à relativiser la séquence politique du moment. "J’ai déjà connu ces fluctuations", a-t-il analysé, comme s’il était intimement convaincu que ses opposants finiront bien par passer à autre chose.

D’ailleurs, Emmanuel Macron n’écarte pas l’idée que son gouvernement puisse de nouveau actionner un 49.3. Si Élisabeth Borne a annoncé qu’elle ne souhaitait plus y avoir recours en dehors des textes budgétaires, lui assume. "Je ne suis pas responsable des interviews de la Première ministre", confie hors micro le président.