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Crise politique : des électeurs horrifiés par la perspective d’un Premier ministre socialiste

Mélina Facchin - Mis à jour le . 1 min

Sébastien Lecornu a confirmé que sa "mission était terminée", mercredi lors du journal télévisé du 20H, et qu'un nouveau Premier ministre serait nommé dans les 48 heures. Face à cela, les électeurs s'inquiètent de voir un socialiste devenir chef du gouvernement.

Lors de son interview, mercredi soir au journal de 20H de France 2, Sébastien Lecornu a affirmé que "sa mission était terminée". Il estime qu’un nouveau Premier ministre devrait être nommé dans les prochaines 48 heures. Mais pourrait-il être de gauche ?

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Sébastien Lecornu ne l’exclut pas mais laisse le soin à Emmanuel Macron de prendre sa décision. À Haguenau, dans le Bas-Rhin, ville moyenne de 36.000 habitants plutôt ancrée à droite, cette perspective ne convainc pas ou désintéresse carrément les électeurs, lassés de cette crise politique

"Ça fait peur"

Corinne, pourtant ancienne électrice socialiste, redoute une éventuelle arrivée de la gauche à Matignon. "Ça fait peur. J’avais plus peur à l’époque du Front National, mais aujourd’hui je crois que j’ai plus peur de la gauche", s’inquiète-t-elle. 

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Christian, lui aussi, estime que ce ne serait pas la bonne solution. "Moi, le Premier ministre de gauche, ce ne sera pas ma tasse de thé ! Je pense que ça ne réglera rien et je ne veux pas que ce soit ce que les gens attendent. Ce ne serait pas représentatif. Actuellement, à mon avis, la gauche est en perte de vitesse", juge-t-il au micro d’Europe 1.

"Ecole maternelle"

Si d’autres se disent favorables à un Premier ministre de gauche "pour essayer", en réalité, la plupart des personnes interrogées sont surtout lassées, voire affligées, par cette crise politique. Pascale "trouve ça désolant", tandis que Marie voit cela comme une "école maternelle".

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"C’est une situation qui est très risible, non seulement pour nous-mêmes mais au vu de l’Europe et du monde entier", déplore-t-elle. De son côté, Alphonse estime qu’ils "pensent avant tout à 2027".

"Une question d’égo. Alors que nous, franchement, on s’en fiche totalement ! La politique étant déconnectée des gens, les gens se déconnectent de la politique", dénonce-t-il. C’est donc sans grande conviction qu’ils attendent de voir ce que leur réservent les tout prochains jours.