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Hadrien Bect, édité par Tiffany Fillon
En France, quatre communes ont vu leur maire mourir des suites du Covid-19. Dans ce cas, le gouvernement a donc autorisé le premier adjoint à remplacer le maire défunt jusqu'à la fin de l'état d'urgence sanitaire. Exemple à Saint-Brice-Courcelles, à côté de Reims. 

Qu’ils aient été réélus ou non, les maires vont devoir garder leur poste jusqu’à la fin du confinement. Mais certaines communes doivent faire face à une épreuve douloureuse : la disparition de leur maire, qui a succombé au Covid-19. En France, quatre communes sont concernées par ce phénomène. 

"Je pallie ce qui est très urgent"

C'est le cas de Saint-Brice-Courcelles, près de Reims. Aux élections, Alain Lalouette ne s’était pas représenté à son poste de premier adjoint. Mais après le décès du maire des suites du coronavirus, il a du prendre les manettes de la communes. 

"Je pallie ce qui est très urgent, comme les masques. Tant que le nouveau maire n’est pas élu, je suis chargé de ses missions", affirme Alain Lalouette, maire par défaut depuis dix jours. 

De plus en plus de maires malades 

Conformément à la loi, en temps normal, cet intérim aurait duré maximum quinze jours. Ensuite, un nouveau maire aurait été élu par le conseil municipal. Problème : il est actuellement impossible de se réunir à cause de la pandémie.

Pour contourner le problème, le premier adjoint des communes concernées pourra rester maire jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire. Cette mesure issue du gouvernement semble d'autant plus nécessaire que le gouvernement redoute d’autres décès d’élus. Certains sont par ailleurs hospitalisés. "Il faut que l’on accompagne les communes dans cette galère", affirme à ce sujet un conseiller. 

À Saint Brice Courcelless, Alain Lalouette n’imagine pas quitter son fauteuil de maire par intérim avant l’été.