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Sarah Knafo : «On ne lutte pas contre l’Islam, on lutte contre l’islamisation de notre pays», assure l’eurodéputée Reconquête

Julien Moreau - Mis à jour le . 1 min
Sarah Knafo : «On ne lutte pas contre l’Islam, on lutte contre l’islamisation de notre pays», assure l’eurodéputée Reconquête
Sarah Knafo : «On ne lutte pas contre l’Islam, on lutte contre l’islamisation de notre pays», assure l’eurodéputée Reconquête Europe 1 / © Europe 1

Invitée de la Grande Interview Europe 1-CNEWS ce mardi 18 novembre, l’eurodéputée Reconquête Sarah Knafo a défendu une ligne de fermeté face à ce qu’elle qualifie "d’islamisation du pays". Elle a détaillé une série de mesures qu’elle juge indispensables pour préserver, selon elle, la cohésion de la nation.

Sur le plateau de la Grande Interview Europe 1-CNEWS, ce mardi 18 novembre, Sarah Knafo a longuement développé sa vision d’une politique de rupture face à ce qu’elle estime être une "islamisation" de la société française. D’emblée, l’eurodéputée Reconquête a martelé que sa formation ne mène "pas un combat contre l’islam" en tant que religion, mais contre une dynamique "d'islamisation" qu’elle juge incompatible avec les valeurs républicaines.

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Selon elle, la première étape consiste à en finir avec ceux qui peuvent avoir une influence néfaste. "Il faut rompre les liens avec les pays qui financent des lieux de culte, des associations ou même des salles de sport est la chose la plus simple", affirme-t-elle, pointant du doigt l’émergence de courants salafistes ou fréristes chez une partie de la jeunesse. Ces financements, dit-elle, participeraient à l’enracinement d’un islam radical.

"Se séparer" de ceux qui constitueraient une menace directe

Dans la même logique, Sarah Knafo s'inquiète face à la forte adhésion d’une fraction de jeunes musulmans à des thèses djihadistes ou à l’idée d’imposer la charia, elle appelle à un changement d’échelle. Pour l’eurodéputée, il faut désormais accepter de "se séparer" de ceux qui constitueraient une menace directe. 

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"Quand on a sur notre sol des bombes sur pattes, on doit pouvoir expulser des individus à double nationalité ou déchoir ceux qui ont rompu avec la France", a rappelé Sarah Knafo. Elle a insisté en disant que la déchéance de nationalité avait déjà été envisagée sous François Hollande, appelant à "ne pas être plus à gauche que lui" sur ce point. Interrogée sur la question des prénoms étrangers, Sarah Knafo rejette l’idée d’une interdiction pure et simple mais demeure favorable à une francisation des prénoms : un geste symbolique qui, selon elle, "inscrit l’enfant dans l’histoire de France".

Elle précise néanmoins que son combat n’est pas dirigé contre les croyants mais contre les manifestations d’un islam qu’elle juge trop radical. Elle cite notamment les prières sur les lieux de travail, les horaires de piscine séparés ou encore le refus de certains jeunes de saluer des personnes de sexe opposé. Autant de comportements qui, selon elle, nourrissent chez de nombreux Français un "sentiment de dépossession".