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Meurtre de Philippine : un an après, le passé criminel du principal suspect, Taha Oualidat, révélé

Alexandre Chauveau - Mis à jour le . 1 min
«Cet individu n’aurait jamais dû se trouver sur son chemin» : un an après le meurtre de la jeune Philippine, ses parents se confient
«Cet individu n’aurait jamais dû se trouver sur son chemin» : un an après le meurtre de la jeune Philippine, ses parents se confient Estelle Ruiz / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP / © Estelle Ruiz / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Sa mort avait bouleversé la France l'année dernière. La jeune Philippine a été tuée le 20 septembre 2024 dans le bois de Boulogne par Taha Oualidat, un ressortissant marocain sous OQTF. "Le Figaro" publie ce jeudi de nouvelles révélations accablantes sur son parcours meurtrier. On y apprend notamment les conditions de sa venue en France et de sa remise en liberté après un premier viol.

Un an après le meurtre de Philippine, on en sait plus sur le passé criminel du principal suspect. Né au Maroc en 2002, Taha Oualidat profite de la seconde venue de sa famille en France pour fuguer. Sa mère et ses trois filles sont hébergées par Emmaüs, à Montreuil. Lui est pris en charge par l'aide sociale à l'enfance à Taverny, dans le Val-d'Oise. 

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Reconnaissant sa dangerosité, un juge des libertés et de la détention décide de le libérer

C'est là qu'il commet un premier viol, qui lui vaut cinq ans de prison, au bout desquels il est placé en centre de rétention administrative (CRA) en vue d'une expulsion du territoire. Les autorités françaises sont dans l'attente d'un laisser-passer consulaire du Maroc. 

Mais un juge des libertés et de la détention, tout en reconnaissant sa dangerosité, décide de le libérer. Nous sommes alors en septembre 2024. Taha Oualidat partage son temps entre la Seine-Saint-Denis, le Trocadéro et le bois de Boulogne où il commettra l'irréparable. 

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Quelques heures après son crime, il retire 400 euros avec la carte bancaire de Philippine. Les caméras le montrent encapuchonné et porteur d'un masque chirurgical. Trois jours plus tard, barbe rasée et cheveux teints, Taha Oualidat prend un bus entre Paris et Grenoble. Le billet a été payé par sa mère. Il sera interpellé en Suisse quelques heures plus tard.