Cédric Brun alerte sur l’influence des frères musulmans sur la France Insoumise et se met en retrait du parti
Le conseiller régional dans les Hauts-de-France et syndicaliste CGT dénonce l’ascension de profils liés aux frères musulmans au sein du mouvement mélenchoniste. Selon lui, l’entrisme religieux menace les valeurs laïques et le monde du travail, et la situation pourrait "imploser totalement".
Cédric Brun, conseiller régional dans les Hauts-de-France et syndicaliste CGT PSA Valenciennes, tire la sonnette d’alarme sur ce qu’il qualifie d’"entrisme des Frères musulmans" au sein de la France Insoumise et se met en retrait du parti.
"Plusieurs profils comme Iquioussen et compagnie sont en train de devenir des cadres du mouvement locaux. Ils sont maintenant adoubés par les élites de la France insoumise", dénonce-t-il à propos de Soufiane Iquioussen, fils du prédicateur Hassan Iquioussen, expulsé au Maroc pour discours prosélite et propos haineux.
"J'ai alerté les députés du Nord et à chaque fois on m'a dit : 'circuler, il n'y a rien à voir'. Mais je leur dis : 'vous avez vu qui c'est ?' et on me répond 'Oui mais on ne peut pas s'en passer'. C'est une folie, abandonner le monde du travail au profit de gens comme ça, c'est une catastrophe", poursuit Cédric Brun.
Et ce n'est pas le premier
Selon lui, cette situation est appelée à imploser totalement. Le syndicaliste revendique une culture laïque, qu’il estime essentielle pour tout parti de gauche. Il exprime sa profonde déception envers la France Insoumise.
"Ce que certains journalistes ou écrivains ont dénoncé de l'entrisme est bien en dessous de la réalité. Ceux qui ne comprennent pas mon message aujourd'hui et qui m'accusent d'être un facho, dans quelques mois, quelques années, ils se diront tout compte fait, tout ce qu'il a dénoncé, on l'observe et c'est pire que ce qu'on croyait", détaille-t-il auprès d'Europe 1.
Cédric Brun n’est pas le premier à quitter le mouvement mélenchoniste au conseil régional. Il y a presque deux ans, Julien Poix, ex-tête de liste aux municipales de Lille, avait déjà dénoncé l’absence de démocratie interne avant de claquer la porte du groupe.
