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William Molinié, édité par Alexandre Dalifard , modifié à
L'affaire Pegasus n'a pas été prise à la légère par l'Elysée. Pour contrer cela, l'État cherche à sécuriser les nouveaux téléphones des dirigeants. L'armée opte donc pour un nouveau smartphone ultra-sécurisé dans le but de remplacer l'historique téléphone Teorem, un mobile à clapet développé par Thales.

L'État cherche à sécuriser les nouveaux téléphones des dirigeants. L'affaire Pegasus, du nom de ce logiciel de cyber espionnage qui a infiltré le téléphone du président Emmanuel Macron, a eu l'effet d'un électrochoc. Face à cela, l'armée planche sur une nouveau smartphone ultra-sécurisé. Celui-ci viendrait remplacer l'historique téléphone Teorem, un mobile à clapet développé par Thales et déployé il y a 10 ans dans les administrations. Ce sont 14.000 civils et militaires qui en ont été dotés.

"Trop compliqué, peu ergonomique et donc pas fonctionnel", tacle un ancien utilisateur.

Un smartphone compatible secret défense

Selon nos informations, la direction générale de l'armement est en train de développer un nouveau produit. "Ce sera un smartphone un peu plus gros que ceux qu'on trouve dans le commerce", poursuite une source informée. Il sera capable de sécuriser des conversations et la transmission d'informations relevant du secret défense. En attendant, le déploiement de ce nouveau téléphone dans les services de l'État, les agents chargés du contre-espionnage redoublent de vigilance.

Régulièrement, parlementaires et ministres sont sensibilisés aux risques, voire rappelés à l'ordre. Mieux vaut, pour échanger des documents classifiés, privilégier la bonne vieille feuille de papier imprimé. Ou bien même le rendez-vous classique, de visu et de vive-voix.