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1er mai sous tension : Jean-Luc Mélenchon embrase la manif, les black blocs attaquent le Parti socialiste

Alexis Delafontaine . 1 min

Entre slogans pro-palestiniens, discours enflammé de Jean-Luc Mélenchon et violences ciblées contre le Parti Socialiste, les manifestations parisiennes du 1er mai ont viré au chaos. Black blocs à l’offensive, députés exfiltrés et fracture à gauche : retour sur une journée électrique.

Les manifestations à Paris pour le 1er mai ont été le théâtre de tensions élevées entre les forces de l'ordre et les black blocs. Mais aussi du côté des politiques, notamment avec Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise. Le fondateur du parti a transformé la fête des travailleurs en rassemblement islamo-gauchiste.

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Mélenchon, accueilli comme une rockstar 

"Que tous les Gazaouis sachent que notre cœur est avec eux, que l'horreur nous serre la gorge en voyant comment nos enfants sont assassinés." Jean-Luc Mélenchon accueilli comme une rockstar au milieu des drapeaux palestiniens et des banderoles, où il est inscrit "Libérez Gaza, un camp de concentration", avant de rendre hommage à Aboubakar Cissé, tué dans une mosquée du Gard.

"Honte à ceux qui viennent nous dire que c'est de la récupération communautariste. Oui, j'ai dit, l'islamophobie est quelque chose qui est pire que la haine", se défend Jean-Luc Mélenchon.

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Jérôme Guedj exfiltré de la manifestation

La France insoumise souffle sur les braises, alors un peu plus loin, des black blocs passent à l'attaque. Ils s'en prennent au stand du Parti Socialiste qu'ils accusent d'être sioniste et pro-juif.

"Ils ont effectivement décidé de charger, de nous frapper, d'envoyer des pétards. Beaucoup de camarades sont blessés. On est effectivement assez indignés finalement de ces méthodes", raconte la députée Emma Rafovitz.

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Le député Jérôme Guedj a même dû être exfiltré par la police. Ce jeudi soir, le patron de la France Insoumise, Manuel Bompard, ne condamne pas ces violences, de quoi aggraver la tension entre insoumis et socialistes.