Meurtre dans une mosquée du Gard : «Le mensonge est devenu l’âme de LFI», l'entourage de Retailleau répond à Coquerel
Près d'une semaine après le meurtre d'Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard, Éric Coquerel a provoqué une polémique en accusant Bruno Retailleau d'avoir "tué symboliquement" la victime. Des propos qui ont été fermement rejetés par l'entourage du ministre de l'Intérieur, dénonçant des accusations mensongères.
Près d’une semaine après le meurtre d’Aboubakar Cissé, un homme de 29 ans tué dans une mosquée du Gard, les tensions politiques se sont intensifiées à l’occasion de la mobilisation du 1ᵉʳ mai.
Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis et président de la commission des finances à l’Assemblée nationale, a affirmé que Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, "a tué symboliquement Aboubakar une deuxième fois, quand il a refusé de recevoir sa famille, car il n’avait pas de papier", ce jeudi à Paris.
"Tout est faux, et il le sait"
Des propos rapidement condamnés par l’entourage du ministre de l’Intérieur. "Éric Coquerel se vautre dans le mensonge le plus abject, il souille la mémoire d’Aboubakar Cissé pour de minables calculs électoraux. Tout est faux et il le sait", réagit auprès d’Europe 1 un proche de Bruno Retailleau.
"Le mensonge est devenu l’âme de LFI, la récupération son fonds de commerce et l’indignité son quotidien. Aucune outrance ne fera reculer Bruno Retailleau", ajoute-t-il.