Reconnaître maintenant l’État de Palestine, «c’est donner quitus au Hamas», dénonce Marine Le Pen
Ce mardi dans "La Grande interview Europe 1-CNews de Sonia Mabrouk", Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national à l'Assemblée nationale et députée du Pas-de-Calais, a dénoncé la reconnaissance d'un État palestinien, geste défendu et souhaité par Emmanuel Macron le 22 septembre prochain.
La patronne du RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen, s'est offusquée ce lundi dans La Grande interview Europe 1-CNews de Sonia Mabrouk de la possible reconnaissance d'un État palestinien le 22 septembre prochain, action prônée par le président de la République, Emmanuel Macron.
Un choix électoral ?
"C'est le moment qui est catastrophique. Le faire maintenant, c'est donner quitus au Hamas et leur dire 'nous allons vous donner un pays avec tous les moyens et la puissance que cela peut représenter'. Le signal est catastrophique et Emmanuel Macron le sait pertinemment", explique Marine Le Pen.
"Il le fait pour une raison très simple : il cherche à caresser dans le sens du poil un électorat dont il pense que demain, aux municipales et législatives (la dissolution de l'Assemblée nationale est pour l'instant rejetée par Emmanuel Macron, ndlr), il aura besoin", estime la députée RN du Pas-de-Calais.
Interrogée sur la stratégie d'Emmanuel Macron sur le sujet, Marine Le Pen a souligné le silence du Président de la République et assure que cela "explique qu'il ne soit pas venu à la manifestation de lutte contre l'antisémitisme" et "quand il a réclamé le boycott des ventes d'armes à Israël".
Enfin, dans sa volonté "d'éradiquer le Hamas", Israël "doit être soutenu parce tout groupement terroriste de cette nature est un danger majeur", conclut-elle.