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Le procès du RN en pleine campagne des municipales : «Comme par hasard», ironise Marine Le Pen

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Le procès en appel du Rassemblement national, concernant l'affaire des assistants parlementaires du parti, aura lieu du 13 janvier au 12 février 2026. Au micro d'Europe 1, Marine Le Pen, condamnée en première instance à 5 ans d'inéligibilité avec exécution provisoire, a critiqué ce calendrier.

Marine Le Pen ne pourra pas compter sur l'habituelle lenteur de la justice. Le procès en appel du Rassemblement national, dans l'affaire des assistants parlementaires du parti, aura lieu du 13 janvier au 12 février 2026, soit en plein milieu de la campagne pour les élections municipales qui se tiendront les 15 et 22 mars. "Comme par hasard", a ironisé Marine Le Pen, condamnée en première instance à 5 ans d'inéligibilité avec exécution provisoire, qui critique vivement ce calendrier. 

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"Ça aurait pu être le lendemain des municipales, mais non, c'est en pleine campagne. Donc après avoir voulu percuter gravement l'élection présidentielle, maintenant on cherche à percuter gravement l'élection municipale", dénonce, sur Europe 1 et CNews, la cheffe de file du RN. Pour rappel, si la décision du tribunal correctionnel de Paris venait à être confirmée, Marine Le Pen ne pourrait pas se présenter à la présidentielle de 2027. "Ces ingérences du pouvoir judiciaire commencent à poser problème", ajoute-t-elle au micro de Sonia Mabrouk. 

"Je défendrai mon innocence" 

Pour autant, Marine Le Pen conserve un état d'esprit combatif. "J'irai, je défendrai mon innocence, j'expliquerai à la cour ce qu'il en est, en espérant qu'elle ne se fasse pas une opinion avant même que j'ai pu parler comme c'était manifestement le cas pour le tribunal. Et je garde un tout petit petit espoir". 

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Dans cette affaire, il est reproché à Marine Le Pen d'avoir joué un rôle central dans l'élaboration d'un système ayant abouti au détournement, entre 2004 et 2016, de fonds européens destinés à ses assistants parlementaires, au profit de personnes qui auraient en réalité travaillé pour le compte du parti. La finaliste des deux dernières élections présidentielles a toujours clamé son innocence.