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Reconnaissance de l'Etat de Palestine : Benjamin Netanyahou menace la France de représailles

Frédéric Simon - Mis à jour le . 1 min

Ce lundi soir, Emmanuel Macron va annoncer que la France reconnaît officiellement l'Etat de Palestine. Une décision suivie par plusieurs pays occidentaux comme le Royaume-Uni ou le Canada. Mais pour Donald Trump, il s'agit d'une récompense pour le Hamas. Un avis partagé par le gouvernement de Benjamin Netanyahou qui n'exclut pas des représailles. 

La France n'est pas le seul pays à reconnaître un État palestinien à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU. Le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie, le Portugal ou encore la Belgique ont franchi également le pas au grand dam des Etats-Unis. Pour le président américain Donald Trump, il s'agit d'une récompense pour le Hamas. Même tonalité en Israël. Le gouvernement de Benjamin Netanyahou n'exclut pas des représailles. 

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Fermeture du consulat de France à Jérusalem

En effet, certaines d'entre elles pourraient concerner directement la France. Le gouvernement de l'Etat hébreu considère qu'Emmanuel Macron a ouvert la voie, incitant d'autres chefs d'Etat occidentaux à reconnaître unilatéralement un Etat palestinien. 

Parmi les mesures envisagées, la fermeture du consulat de France à Jérusalem dont les services s'adressent aux ressortissants français installés dans la capitale israélienne mais aussi à ceux qui sont établis dans les territoires palestiniens de la Cisjordanie. C'est par ce consulat que transite l'aide officielle de la France à l'autonomie palestinienne.

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Autres représailles éventuelles, les autorités israéliennes pourraient remettre en cause le statut de l'une des possessions françaises à Jérusalem, notamment au site appelé "Tombeau des Rois". 

Des sanctions économiques de la part de l'Union européenne ?

Mais c'est la possibilité de l'annexion d'une partie des territoires de Cisjordanie qui a été évoquée avec le plus d'insistance ces derniers jours. L'aile droite de la coalition gouvernementale estime que ce serait la réponse la plus adéquate à la série de reconnaissance d'un Etat palestinien. 

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Or, la mise en oeuvre de cette option risquerait d'entraîner des sanctions économiques de la part de l'Union européenne, ainsi qu'une remise en cause des accords d'Abraham qui avaient permis en 2020 la normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes. 

La marge de Benjamin Netanyahou est donc étroite. Le Premier ministre fera connaître la nature de sa réponse dès son retour de Washington. La semaine prochaine, il espère obtenir l'aval de Donald Trump.