Publicité
Publicité

Le plan Trump, acte 2 : premier pas en avant vers des négociations mais le Hamas est-il digne de confiance ?

Laura Lego . 1 min

Donald Trump hausse le ton face au Hamas, exigeant une application immédiate de son plan de paix. Affaiblie militairement, l’organisation terroriste résiste encore sur deux points clés : le désarmement et le retrait israélien de Gaza. Les médiateurs arabes, dont la Turquie et le Qatar, tentent d’infléchir sa position.

Beaucoup d'espoir, même si la prudence reste de mise. Cette nuit, Donald Trump a lancé un nouvel avertissement au Hamas. Aucun retard ne sera toléré dans l'application de son plan de paix.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Un plan de paix, il faut le rappeler, accepté seulement en partie par le Hamas. Si l'organisation terroriste est prête à libérer les otages israéliens, son accord sur le plan de paix reste incomplet. Entre autres, l'organisation terroriste ne s'engage pas encore sur son désarmement, tout en réclamant un retrait complet de l'armée israélienne de la bande de Gaza. Deux points pourtant essentiels dans les négociations.

Mais l'analyste géopolitique Gérard Vespierre, invité sur Europe 1, l'affirme, le Hamas est trop affaibli pour imposer ses conditions : "À partir du moment où vous avez perdu 75, 80, 85% de vos effectifs, vous êtes obligés de tenir compte de ces réalités dans les négociations."

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le poids des pays arabes dans les négociations

Autre point crucial, l'ensemble des pays médiateurs arabes font pression sur le Hamas, comme l'explique Gérard Vespierre. "Derrière les discussions qui sont en train de se finaliser, il y a l'arrivée de la Turquie et il y a toujours la présence du Qatar. Donc, là, on a un trio qui est capable de prendre des positions où les deux, donc Turquie et Qatar, vont certainement avoir une influence. d'apaisement vis-à-vis du Hamas."

Des négociations indirectes entre les deux belligérants doivent reprendre au Caire pour s'accorder sur la libération des otages.