Les funérailles de la reine Elizabeth II auront lieu ce lundi en l'abbaye de Westminster à Londres. Le cercueil de la reine y est pour le moment exposé et accessible au public pour permettre aux Britanniques de lui rendre un dernier hommage. Un cercueil, sur lequel a été déposé la couronne de la reine d'Angleterre, l'un des joyaux de la famille royale, sertie de 2.800 diamants dont l'un des plus précieux du monde, le Koh-i-Noor. Une pierre qui fait polémique depuis plusieurs jours, avec un hashtag sur les réseaux sociaux.
Une valeur de 170 millions d'euros
Le hasthtag #Koh-i-Noor a été relayé sur Twitter plusieurs dizaines de milliers de fois depuis la mort de la reine Elizabeth II. Il s'agit d'un diamant de près de 106 carats, dont la valeur brute est estimée à 170 millions d'euros, auquel il faut ajouter la valeur historique. Le problème, c'est qu'il appartiendrait en réalité à l'Inde, c'est du moins ce qu'affirment plusieurs hauts dignitaires indiens, soutenus par une majorité de la population du pays. Ils revendiquent la propriété légitime de la pierre et demandent sa restitution. Une polémique récurrente qui dure depuis l'indépendance de l'Inde en 1947.
Pour mieux comprendre le contexte, il faut faire un saut dans l'histoire, où l'on retrouve les premières traces écrites du Koh-i-noor dans les chroniques de Babur, un prince indien, fondateur de l'empire mongole. Il y écrit que le diamant appartient alors au roi de l'Inde. Le Koh-i-Noor est passé ensuite d'une dynastie à une autre entre l'Inde et l'Afghanistan avant d'être confisqué par la couronne britannique en 1849.