Au 15ᵉ jour de guerre, l'une des difficultés, ce sont les 200 otages qui servent à la fois de monnaie d'échange et de boucliers humains. 1:33
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Sébastien Le Belzic (envoyé spécial à Tel-Aviv) / Crédit photo : Jalaa MAREY / AFP , modifié à
Deux semaines après l'attaque du Hamas et alors que deux otages américaines ont été libérées, Israël prépare son offensive terrestre, dont le début est probablement imminent. Mais son lancement est suspendu au sort des 200 otages, toujours aux mains du groupe terroriste palestinien.

Deux semaines après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, enfin "une lueur d'espoir" pour les 200 otages actuellement à Gaza, selon les mots du Comité international de la Croix-Rouge. Deux Américaines, une mère et sa fille, ont été libérées vendredi dans la soirée par le groupe terroriste palestinien grâce à une médiation du Qatar. Si les libérations d'otages débutent, cela signifie que l'offensive terrestre de Tsahal, l'armée israélienne, sur le nord de Gaza, est probablement imminente.

Le ministre israélien de la Défense l'a redit vendredi, le pays prépare une offensive en trois phases. D'abord des frappes aériennes, c'est ce qu'il se passe actuellement. Et puis une offensive terrestre, avant la mise en place d'une zone tampon entre Israël et Gaza pour créer "un nouveau régime de sécurité".

Les otages, difficulté principale de l'offensive

Au 15ᵉ jour de guerre, l'une des difficultés, ce sont ces otages, les quelque 200 personnes kidnappées par le Hamas qui servent à la fois de monnaie d'échange et de boucliers humains. Lorsque les troupes de Tsahal entreront dans le territoire palestinien, elles feront face à de multiples pièges, dans ce labyrinthe de ruelles qu'est Gaza, avec ses souterrains, ses tunnels où sont certainement cachés les otages.

C'est pourquoi les négociations s'accélèrent, notamment pour libérer les otages étrangers grâce à la médiation des pays voisins comme le Qatar. Les civils palestiniens, eux, sont en train d'être regroupés dans une zone humanitaire créée au sud, près de Khan Younès, préparant donc la voie à cette offensive terrestre.