Israël-Hamas : les premières difficultés du plan de paix de Donald Trump
Le plan de Donald Trump pour la paix au Proche-Orient a-t-il déjà du plomb dans l'aile ? Après la libération des derniers otages israéliens en vie, le plan de paix se heurte à des premières tensions et soulève de nombreuses questions.
Au lendemain de la libération des 20 derniers otages vivants israéliens retenus à Gaza, l'euphorie dans les rues de l'État hébreu ne retombe pas. Pourtant, les premières difficultés dans l'application du plan de paix américain font très vite leur apparition.
Des premières tensions
La question de la restitution des corps des otages morts en détention est la plus immédiate. Le Hamas s'était engagé à restituer les 28 dépouilles ce lundi mais il n'en a remis que quatre, qui sont encore en cours d'identification à l'Institut Médico-Légal israélien.
L'organisation terroriste a prédendu à plusieurs reprises qu'elle était dans l'incapacité de localiser l'ensemble des 28 corps mais en Israël, on ne s'attendait pas à ce qu'un si petit nombre soit restitué. Le ministre de la Défense et le Forum des familles des otages parle d'une violation des termes de l'accord qui pourrait, c'est ce que laissent entendre les autorités, entraîner des représailles des côtés israéliens.
Quid de la gestion de Gaza sur le long terme
Sur le long terme, d'autres difficultés risquent d'apparaître. Elles concernent essentiellement les modalités du désarmement du Hamas et l'établissement des organismes régionaux ou internationaux chargés respectivement de l'administration civile de la bande de Gaza et de sa sécurisation.
Sur ces questions, le plan de paix américain envisage des solutions formulées avec suffisamment de flou pour être acceptable par toutes les parties en présence. Une méthode qui peut s'avérer efficace qu'on a vue lundi, mais dont les limites commencent à apparaître.
