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Derrière la crise malienne, le désaveu pour les forces russes en Afrique

William Molinié . 1 min
Derrière la crise malienne, le désaveu pour les forces russes en Afrique
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Les terroristes islamistes ont encerclé la capitale du Mali, Bamako, et espèrent la chute de la junte militaire afin de prendre le pouvoir. Les mercenaires de Wagner avaient été remplacés par les Russes de l'Africa Corps. Ces derniers ne parviennent pas à ramener la sécurité au sein du Sahel.

Le Mali est asphyxié par les jihadistes. La capitale, Bamako, est encerclée par les terroristes islamistes qui espèrent la chute de la junte militaire pour prendre le pouvoir. Les Russes de l’Africa Corps, qui ont remplacé les mercenaires de Wagner, ne parviennent pas à ramener la sécurité et se retrouvent empêtrés dans le bourbier du Sahel.

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La tension Alger-Bamako au plus haut

Cela dure depuis quatre ans, depuis que les Français ont été chassés du Mali par la junte militaire et remplacés par des groupes paramilitaires russes. Ils accumulent les revers et perdent du terrain. Au point d’être impopulaires au sein des forces armées maliennes et même des cercles pro-russes qui pointent leur absence de rigueur et de professionnalisme. 

Depuis son déploiement en juin dernier, l’Africa Corps a subi plus d’une vingtaine d’attaques, perdant dans ses rangs au moins 70 combattants, tués dans des affrontements avec des jihadistes. Son manque d’efficacité est tel que cette unité fait même, à son tour, douter l’Algérie, pourtant partenaire historique du Kremlin dans la région. 

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La tension entre Alger et Bamako est au plus haut. Les Maliens reprochent à leur voisin une proximité avec les groupes armés actifs dans la région, quand les Algériens les renvoient à leurs carences sécuritaires. La frontière entre l’Algérie et le Mali est longue de 1.400km. Une zone grise où s’exporte aussi le conflit russo-ukrainien. Kiev y est accusé d’armer et de former les rebelles touaregs maliens, pour qu’ils combattent les mercenaires russes déployés dans le désert.