crise ukraine, etats-unis, soldats 1:39
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Alexis Guilleux, édité par Laura Laplaud , modifié à
Les tensions sont toujours très élevées dans le dossier ukrainien. Si les Etats-Unis ont annoncé mettre en état d’alerte 8.500 militaires, prêts à être déployés en Europe de l’Est si l’OTAN le demande, les Occidentaux peinent à parler d’une seule voix. Les leaders européens dont le président Emmanuel Macron se sont entretenus avec Joe Biden lundi soir.

Un objectif : afficher leur unité face aux menaces russes. Dans un contexte de tensions croissantes entre Washington et Moscou au sujet de l'Ukraine, les dirigeants européens dont le président français ont échangé lundi soir par visioconférence avec Joe Biden. Les alliés sont tous d'accord sur un point : il faut trouver une sortie diplomatique à la crise ukrainienne. Emmanuel Macron a rappelé qu'il croyait à la "nécessité d'œuvrer collectivement à une désescalade".

Aucun signe de désescalade du côté russe

La France a insisté sur la nécessité d’un dialogue renforcé avec la Russie. Une réunion exceptionnelle aura d'ailleurs lieu mercredi à Paris entre la France, l'Allemagne, l'Ukraine et la Russie. Mais c'est au sujet des sanctions à prendre contre la Russie que les divergences sont encore nombreuses. Les Européens parlent de conséquences sévères pour la Russie en cas d’invasion de l’Ukraine mais ne donnent pas de détails. 

Washington hausse le ton depuis deux jours : évacuation des familles de diplomates, menaces de gel d’exportations stratégiques.... Car Moscou ne semble pas vouloir apaiser les tensions, selon le porte-parole du Pentagone. "Les Russes continuent de poster de nouvelles forces à la frontière avec l’Ukraine. En Biélorussie également, les chiffres augmentent", déclare-t-il. "Donc non seulement ils ne montrent pas de signes de désescalade, mais ils sont en plus en train de renforcer leur capacité d’action."

 

Pour y faire face, les Etats-Unis ont placé 8.500 militaires en état d’alerte. Des forces armées, logistiques et de renseignement. Ces troupes pourront être déployées en Europe de l’Est seulement si l’OTAN le demande. Ainsi, les Américains disent vouloir montrer qu’ils sont prêts à soutenir leurs alliés.