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Manifestations du 10 septembre : Bruno Retailleau promet «une tolérance zéro» face aux casseurs

Christophe Bordet . 1 min

Alors que François Bayrou doit remettre sa démission à Emmanuel Macron, les autorités se préparent à une journée sous tension. Transports, aéroports et sites stratégiques seront placés sous haute surveillance pour contenir la mobilisation annoncée du 10 septembre.

Le gouvernement est tombé ce lundi 8 septembre 2025. François Bayrou doit remettre sa démission à Emmanuel Macron dans les heures qui viennent et son successeur doit être nommé dans les tout prochains jours selon l'Elysée. Et c'est dans ce contexte d'instabilité politique que la pression populaire s'accentue.

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Le mouvement "Bloquons Tout" devrait mobiliser ce mercredi 10 septembre près de 100.000 manifestants et occasionner de nombreuses perturbations, en particulier dans les transports. Plusieurs syndicats de la SNCF ont appelé à participer massivement à ce mouvement.

Les TER et plusieurs lignes d'Ile-de-France seront au ralenti. Et pour prévenir tout débordement, violence ou acte de sabotage, Bruno Retailleau a annoncé ce mardi que 80.000 policiers et gendarmes seront mobilisés.

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Une mobilisation sécuritaire d’ampleur

Toujours ministre de l’Intérieur chargé des affaires courantes, il a réuni les préfets ce mardi 9 septembre. Objectif : "tolérance zéro" face aux violences attendues lors des manifestations du 10 septembre.

Le préfet de police de Paris aurait obtenu une cinquantaine d’unités de gendarmes et de CRS pour sécuriser la capitale. Des lieux jugés sensibles, comme l’Élysée, Matignon, le Parlement, le périphérique, le marché de Rungis ou encore les universités, font l’objet d’une surveillance renforcée.

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Les aéroports, le réseau ferroviaire, les rocades de Rennes et Nantes (où des barrages sont redoutés), les centrales nucléaires, les dépôts pétroliers — notamment du côté de Lorient — mais aussi les plateformes logistiques comme Amazon ou le site de Naval Group dans les Bouches-du-Rhône sont également placés sous haute protection.

Les autorités redoutent des opérations coup de poing violentes menées par l’ultragauche et les Black Blocs, accusés d’avoir infiltré le mouvement. En prévision, de nombreux commerçants ont déjà décidé de se barricader.