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«Je commence vraiment à réaliser les faits» : le maire de Villeneuve-de-Marc prend la parole pour la première fois

Jean-Luc Boujon (correspondant en Auvergne-Rhône-Alpes) . 1 min

Grièvement blessé début août par un administré qui a tenté de l’écraser avec sa voiture, Gilles Dussault a pris la parole pour la première fois ce jeudi 4 septembre. Le maire de Villeneuve-de-Marc (Isère), encore marqué psychologiquement, raconte la violence de l’attaque et son difficile rétablissement.

Il est devenu l'une des nombreuses illustrations de la violence contre les élus locaux. Le maire de Villeneuve-de-Marc, en Isère, s'exprimait pour la première fois, devant la presse, depuis son agression début août ce jeudi 4 septembre 2025.

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Gilles Dussault a frôlé la mort quand l'un de ses administrés l'a attaqué avec un objet tranchant, le blessant grièvement au thorax avant de tenter de l'écraser avec sa voiture alors que son fils tentait de lui porter secours. L'élu est rétabli mais toujours bouleversé.

"Les séquelles psychologiques sont encore bien présentes"

Le premier édile de Villeneuve-de-Marc a simplement souhaité donner de ses nouvelles et dire où il en était. Le 6 août dernier, Il a été hospitalisé en urgence absolue et opéré rapidement, il a passé une semaine à l'hôpital avant de prendre du repos en famille. Mais désormais, il reste très marqué.

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"Sur le coup, je n'ai pas réalisé ce qui m'était arrivé. Je commence vraiment à réaliser les faits depuis très peu de temps. En tout cas, les séquelles psychologiques sont encore bien présentes et un protocole de suivi psychologique a été mis en place pour plusieurs mois", raconte Gilles Dussault.

Car il y a eu de la part de son agresseur une véritable volonté de tuer, rappelle Gilles Dussault qui revient sur les faits. "Il a commencé à m'agresser par l'arrière, dans le dos. Sans rien dire, sans un mot. C'est là qu'il m'a touché au thorax. Puis il est parti. Et ensuite, alors que mon fils et moi appelions les secours, il est revenu avec sa voiture et nous a foncé délibérément dessus. Mon fils a juste eu le temps de me scotcher au mur et la voiture est passée à 20 cm de nous. Voiture qu'il a explosée contre le mur de mon jardin", se rappelle-t-il.

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Aujourd'hui, son agresseur est en détention provisoire et mis en examen pour une double tentative d'homicide. L'agresseur, âgé de 60 ans, explique avoir "pété un plomb" après un simple différend sur l'entretien de la façade de sa maison