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Chaque jour, Axel de Tarlé fait un point sur l'économie.

Nestlé et Burger King, se lancent à leur tour dans le steak végétal.

Nestlé, numéro un mondial de l'agro-alimentaire, se lance dans le burger végétal à partir de plantes comme le soja, le blé, la carotte, les poivrons ou la betterave.
Nestlé souhaite mettre plus en avant le côté vegan sous la marque "Garden Gorumet ", notamment avec son burger végétal.
Il s’agit là d’une démarche qui n'est plus militante, mais avec des enjeux de communication. Les gens s'y mettent non pas parce que c'est végétal, mais parce que c'est bon.

Burger King lance un Whooper végétal (le sandwich le plus célèbre) baptisé "Impossible Whooper", un nom sans référence végétarienne. Avec ce burger, Burger King arrive même à reproduire l'illusion du sang du bœuf. On ne vise donc pas les végétariens, mais les amateurs de viande.

 

Ce marché du végétal s'impose avec des arguments de poids. C’est bon pour la santé puisque l’abus de viande rouge serait dangereux.
Ces deux géants de l’agroalimentaire se lancent dans cette nouvelle démarche car ils ne veulent pas vivre ce que Kodak a vécu, ce roi de l'argentique n'a pas vu venir la révolution du Numérique.

Et si l'on était à l'aube d'une révolution ? Et s'il fallait prendre les positions maintenant pour exister sur ce marché et ne pas disparaître parce que l'on n'aura pas réussi à voir que le marché changeait ?

La conscience écologique progresse avec le bien-être animal et impératif écologique qui finiront par s'imposer aux industriels. Le steak végétal représente 10 fois moins de C02 et nécessite 10 fois moins d'eau ou de terrain durable. Il faut sept kilos de céréales pour produire un kilo de viande.
C’est également la solution à la surpêche qui est remplacée par du "poisson végétal" par exemple, le thon rouge est réalisé à partir de la tomate. Pour les sushis, l'apparence, la texture et le goût du poisson cru sont utilisés dans la cuisine japonaise.

Le végétal a un avenir plus radieux que celui de la consommation d’insectes. À un moment, l'industrie agroalimentaire a voulu nous faire manger des insectes avec notamment des chips de vers ou de cafards.
L’avenir vert est composé de soja, d’algues ou de champignons.