Tourisme : Pierre et Vacances demande de "la visibilité" au gouvernement

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Ugo Pascolo , modifié à
À la veille du comité interministériel pour le tourisme, le fondateur du groupe Pierre et Vacances, Gérard Brémond, appelle sur Europe 1 le gouvernement à donner de "la visibilité" au secteur et aux Français pour les vacances d'été. 
INTERVIEW

C'est un secteur complètement à l'arrêt qui attend avec impatience les décisions concernant les vacances d'été, qui seront prises fin par le gouvernement. À la veille du comité interministériel pour le tourisme, le PDG et fondateur du groupe Pierre et Vacances Gérard Brémond appelle sur Europe 1, ce mercredi, le gouvernement à donner de "la visibilité" au secteur et aux Français pour les vacances d'été. 

"Peu de réservations" cet été pour Center Parcs

"On attend que le gouvernement fixe les mesures sanitaires qui permettront de rouvrir début juin, si les conditions le permettent", explique le fondateur du groupe à qui appartient notamment Center Parcs. Selon lui, cette "visibilité" est la première pierre qui va permettre de relancer le secteur, en assurant la "sécurité des collaborateurs, mais aussi des clients". Si Center Parcs n'a pour l'heure que "peu de réservations" pour cet été, c'est à cause de ce manque de visibilité, insiste-t-il. "Si on en donne, et qu'on garantit le remboursement, ça va venir". 

Car c'est là l'autre cheval de bataille de Gérard Brémond : assouplir les modalités de remboursement pour inciter les Français à réserver leurs vacances "dès maintenant". Pour ce faire, il a décidé de mettre en place des conditions de remboursements adaptées à la situation. "On peut annuler même la veille sans frais, et les acomptes sont seulement de un euro pour Pierre et Vacances, et 10% pour Center parcs." 

Un taux de fréquentation limité ? 

Prévoyant une réouverture pour "le 5 juin", Gérard Brémond insiste sur l'importance des mesures de sécurité qui seront mises en places, essentielles pour "donner confiance aux clients", quitte à limiter le taux de fréquentation. Les piscines de Center parcs pourraient ainsi accueillir "deux à trois fois moins" de clients en même temps que la capacité normale, explique-t-il. Et si un obstacle majeur se dresse, le groupe réfléchit déjà à faire "des offres à géométrie variable".