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Maud Descamps, édité par Ugo Pascolo
Six candidats à la présidentielle parmi lesquels Yannick Jadot et Eric Zemmour ont rendez-vous avec les représentants des plus grandes entreprises françaises ce lundi. Durant quatre heures, le Medef va les interroger sur leur programme économique, alors que certains dénoncent une absence de mesures concrètes et convaincantes.

C'est le jour du grand oral pour les candidats à la présidentielle. Du moins pour six d'entre eux : Valérie Pécresse, Yannick Jadot, Eric Zemmour, Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon ont rendez-vous à 9h avec les représentants des patrons des plus grandes entreprises françaises. Le Medef va interroger les candidats à la présidentielle sur leurs programmes économiques, alors que les grands comme les plus petits chefs d'entreprises dénoncent une absence de mesures concrètes et convaincantes dans les programmes.

Emmanuel Macron, grand absent de ce rendez-vous

En effet, qu'il s'agisse du problème du vieillissement de la population, de la croissance européenne ou encore de l'identité économique de la France, le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, dénonçait il y a quelques jours l'absence des grands enjeux économiques dans cette campagne présidentielle. 

Les questions seront donc nombreuses aujourd'hui à l'adresse des six candidats. Reste un grand absent : le chef de l'État. N'étant pas encore officiellement candidat, Emmanuel Macron échappe à l'exercice. Reste que l'attente est forte du côté du patronat car il est plus qu'urgent que nous ayons des réponses et propositions concrètes estime au micro d'Europe 1 Jean-Eudes du Mesnil, de la confédération des petites et moyennes entreprises.

Quatre heures d'échanges très denses

"Le sujet des retraites, par exemple, est très peu évoqué dans cette campagne. C'est pourtant quelque chose d'essentiel puisqu'on sait qu'on va devoir réformer le régime des retraites", rappelle-t-il. Autres sujets sur lesquels les candidats seront interrogés, les mesures pour renforcer la compétitivité des entreprises ou encore la position de la France face au modèle économique américain et chinois. Quatre heures d'échanges qui s'annoncent déjà très denses.