Après cinq semaines de confinement, l’horizon du 11 mai comme date possible de la reprise du travail est très attendu par certains salariés. Même si la reprise d’activité sera probablement très progressive pour éviter que l'épidémie de coronavirus ne reparte à la hausse, et que de nombreuses incertitudes demeurent, par exemple sur la réouverture des écoles ou les modalités d’usage dans les transports, l'envie est là chez tous les travailleurs qu’a pu interroger Europe 1.
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Les inconvénients du télétravail
Entre l'école à la maison pour les plus grands, l’attention à apporter au petit dernier et son activité de directrice de la communication, Aurélie vit un confinement particulièrement chargé. De quoi souhaiter un retour rapide au travail. "C’est pesant parce qu'il faut être multitâche toute la journée, aller de l'un à l'autre et donner du temps à tout le monde", explique cette mère de famille. "Sur son lieu de travail, on est à 100% sur ce qu'on fait. Et là, j'ai l'impression d'être à 30% pour chaque chose." Pour elle, comme pour beaucoup de parents, la réouverture des écoles conditionnera largement la reprise du travail.
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Une manière d'oublier la crise
Chez Carglass, les salariés qui le peuvent ont déjà repris leur activité. Tous étaient volontaires, comme l’indique la DRH Stéphanie Fallas. "Il y a un petit aspect financier : ils ont voulu récupérer une part de leur rémunération. Mais quand on les interroge sur la raison de leur reprise, ils évoquent essentiellement le fait de revenir sur leur lieu de travail, avec leurs collègues. Il y a vraiment une volonté de sortir de chez soi et de renouer un lien social qui s'est fortement distendu ces derniers temps", pointe-t-elle. "On sent une véritable envie de s'y remettre, de laisser cette période derrière soi et de repartir sur une dynamique plus positive."
Tout ne sera pas comme avant, c'est certain... sauf peut-être les pauses café entre collègues, qui visiblement manquent à beaucoup de salariés.