La SNCF a réussi à remonter la pente grâce à ses petits prix d'été. 1:31
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Aurélien Fleurot, édité par Séverine Mermilliod , modifié à
La SNCF respire un peu : grâce à une politique de petits prix cet été, son bilan estival est "bien meilleur" que prévu, avec des trains remplis à 80% les weekends et 3 millions de billets à moins de 49 euros vendus.

La compagnie ferroviaire craignait le pire et finalement, le choix des Français de passer majoritairement leurs vacances en France a permis de remplir les trains, surtout lors des week-ends, avec 8 millions de passagers en juillet. Une éclaircie pour la SNCF qui, avec la crise du coronavirus, a vu son chiffre d'affaires chuter de 21% au premier semestre et qui attend une aide financière de l'Etat.

3 millions de billets à moins de 49 euros

Avec 10% de croissance en juillet, par rapport à l'an dernier, le succès des OUIGO, les TGV low cost de la SNCF, prouve que les clients ont privilégié les petits prix pour se déplacer cet été. Beaucoup plus de réservations de dernière minute que d'habitude, mais des trains remplis à 80% les week-ends. Quelque 3 millions de billets à moins de 49 euros ont été vendus sur les TGV et les Intercités.

Tout cela ne permettra évidemment pas de rattraper les pertes du printemps mais c'est un motif de soulagement pour la SNCF. "Si on essaye de se projeter sur le bilan global de l'été, on considère qu'il y aura environ 16 millions de Français qui ont voyagé en grande vitesse TGV et OuiGo cet été", précise Jérôme Laffon, directeur marketing de Voyages SNCF. "C'est 15% de moins que l'année dernière, qui était une année avec une très forte fréquentation, donc finalement un bilan bien meilleur que ce qu'on pouvait imaginer il y a quelques semaines."

5 milliards d'euros de perte

Et pour fidéliser ses clients de l'été, la SNCF vient de lancer une nouvelle offre et propose ses cartes de réduction à -50%, 25 euros pour les cartes Avantage, jusqu'au 7 septembre. Elles permettent d'acheter ses places à -30% pour les adultes et -60% pour les enfants. Le retour sur la durée des passagers dans les trains est vital pour la SNCF qui aura perdu près de 5 milliards d'euros entre les grèves de l'hiver dernier et la crise du Covid.