Le commerce en ligne s'est rarement aussi bien porté en France. 1:24
  • Copié
Noa Moussa, édité par Romain Rouillard , modifié à
En 2022, les achats en ligne ont représenté un total de 147 milliards d'euros, soit une hausse de 16% par rapport à l'année précédente, selon la Fédération e-commerce et vente en ligne. Une tendance qui s'explique, entre autre, par l'aspect pratique du commerce en ligne, associé au choix pléthorique disponible sur Internet.

Les Français sont accrocs à la livraison à domicile. C'est en tout cas la conclusion que l'on peut tirer au regard des chiffres publiés cette semaine par la Fédération e-commerce et vente à distance. Les achats en ligne ont en effet progressé de 16% en 2022 par rapport à 2021 et représentent des dépenses estimés à 147 milliards d'euros. 

Cécile, une étudiante de 24 ans, fait partie de ce public désormais rompu au e-commerce. "Je pense que je passe un peu moins d'une dizaine de commandes par mois entre Vinted et Amazon, pour les vêtements. Quand je fais le compte, je pense que je suis à peu près à 50 euros par mois de dépenses sur Internet. Ce qui est quand même pas mal quand on y pense". 

Objectif 200 milliards d'euros en 2025

De son côté, Loane, 20 ans, admet dépenser plus de 80 euros tous les mois sur son application de livraison de nourriture en ligne. "Je pense qu'en un mois j'ai du faire sept ou huit commandes. Cela devient vite addictif parce que moi, même si j'avais la flemme, je ne commandais pas, je me faisais à manger. Mais maintenant quand j'ai la flemme, je prends l'appli et j'attends que ça arrive", reconnaît la jeune femme. 

Selon Marc Lolivier, président général de la Fevad, la fédération e-commerce et vente à distance, ce phénomène est lié à la praticité qu'offre le e-commerce ainsi qu'au large choix disponible sur internet. "Ils vont sur Internet pour pouvoir comparer les prix. Ils y vont aussi pour le côté pratique. C'est pratique de pouvoir commander de chez soi sans devoir nécessairement se déplacer. Et puis on peut avoir accès grâce à Internet à une offre qui est beaucoup plus large". 

Les professionnels du secteur comptent d'ailleurs franchir le cap des 200 milliards d'euros dépensés sur Internet, d'ici à 2025.