Face à l'augmentation des prix, beaucoup de Français changent leur manière de consommer. 1:30
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Wilfried Devillers, édité par Ophélie Artaud
Face à la hausse des prix des produits du quotidien, les Français changent leurs habitudes de consommation. Dans quelques jours, le gouvernement va présenter un projet de loi sur le pouvoir d'achat. Parmi les mesures évoquées, celle du chèque alimentaire de 100 euros. En attendant, pour leurs courses alimentaires, beaucoup se serrent la ceinture.

Avec l'inflation, l'inquiétude des Français augmente face à la baisse de leur pouvoir d'achat. Dans quelques jours, le gouvernement va présenter un projet de loi sur le sujet. Parmi les mesures, celle du chèque alimentaire. Mais en attendant, comment s'adaptent les Français face à la hausse des prix et qu'attendent-ils du gouvernement ?

"Je n'achète que ce dont j'ai vraiment besoin"

Devant un supermarché parisien, on se presse pour faire les courses juste avant l'heure du déjeuner. Bachir, retraité avec une petite pension, est particulièrement concerné par l'augmentation des prix. Il doit désormais faire plus attention. "J'achète des yaourts, du poisson... Les courses dont j'ai vraiment besoin. Je suis obligé d'acheter même si c'est plus cher. Alors au lieu de prendre un kilo, je ne prends que 500 grammes, ça me suffit", explique-t-il.

 

Quelle solution : se serrer la ceinture, moins consommer ou du moins consommer autrement ? "On est revenus sur des produits uniquement essentiels et pas des produits plaisir. Je réfléchis à deux fois avant d'acheter des petits plaisirs du quotidien", ajoute Véronique.

Le chèque alimentaire, une mesure insuffisante ?

Et pour faire face à l'inflation des derniers mois, le gouvernement promet un chèque alimentaire de 100 € pour les foyers les plus modestes. Une bonne mesure, mais pas suffisante pour certains.

 

"Le chèque de 100 euros, c'est comme une prime, ce n'est qu'une fois. On a surtout besoin d'une augmentation salariale pour faire face à cette crise", estime Ange, père de trois enfants. Avec sa femme, ils appréhendent également la rentrée prochaine, période de dépenses. Quant aux vacances, ils partiront bien au mois d'août, mais moins loin et moins longtemps que prévu.