Les villes moyennes sont de plus en plus prisées en France. 1:15
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Maud Descamps, édité par Manon Bernard , modifié à
Avec les trois confinements, beaucoup ont besoin de retrouver de l’espace, de la verdure et de l’air pur. Les transactions ont alors largement augmenté dans les villes moyennes et les métropoles ont été délaissées. En Bretagne, Franche-Comté ou encore Nouvelle-Aquitaine, découvrez où les Français ont acheté cette année.

Les villes moyennes prennent leur revanche. A la faveur de la crise sanitaire du Covid, rythmée par le télétravail, les Français sont de plus en plus nombreux à quitter leur ville pour s’installer dans une commune plus petite. Une tendance déjà observée quelques mois après le premier confinement mais qui semble devenir une mouvance de fond. Pour s’en rendre compte, il suffit de regarder le nombre de transactions dans les villes moyennes. En 2020, elles ont augmenté de 4,5%, selon le baromètre des notaires. 

Les transactions ont explosé à Besançon

Le chiffre peut paraître faible. Mais si l’on compare à la tendance nationale, qui est de -4%, ces villes de plus ou moins 40.000 habitants ont attiré les acquéreurs l'an dernier.

Dans certaines communes, cette hausse est bien plus marquée. Les transactions ont explosé jusqu’à 110% à Besançon, 20% à Lorient ou encore 15% à Agen.

Un coût de la vie "abordable par rapport à celui des grandes métropoles"

Si elles attirent tant, c’est qu’elles combinent plusieurs attraits. Le "coût de la vie" y est "abordable par rapport à celui des grandes métropoles", détaille Peggy Montesinos, du Conseil supérieur du notariat. Elle ajoute que les transports sont plus développés aujourd’hui, ce qui rend ces villes faciles d’accès.

La surface d’habitation joue également. Le coût moyen pour une petite maison avec jardin en ville est de "200.000 euros environ" soit… le prix d’un studio parisien. Conséquence : les Franciliens ont été plus nombreux cette année à acheter dans les villes des départements limitrophes de l'Ile-de-France.