Le ministre de la Santé Olivier Véran a fait une annonce, jeudi, à l'attention des salariés reconnus comme cas contact et qui sont dans l'impossibilité d'avoir recours au télétravail. A compter de samedi, ces salariés, contraints à l'isolement, pourront bénéficier d'une prescription d'arrêt de travail dérogatoire. Conséquence : l'indemnisation par l'Assurance maladie démarrera immédiatement, sans jour de carence.
Une prescription d'isolement à obtenir en ligne
Pour y avoir droit, pas la peine de prendre rendez-vous chez son médecin traitant. Il suffit d'aller sur le site declare.ameli.fr. L’arrêt de travail, d’une durée de 7 jours, débutera à la date à laquelle l’Assurance maladie a contacté le salarié pour l’inviter à s’isoler et à réaliser un test. Pour les salariés qui se seraient déjà spontanément isolés avant cette date, l’arrêt pourra être rétroactif dans la limite de 4 jours.
Dans l’hypothèse où les résultats de test ne seraient pas encore connus à la fin de l’arrêt initial, l’assuré pourra demander une prolongation de celui-ci dans la limite de 7 jours supplémentaires.
L'Assurance maladie contrôlera la véracité du cas contact
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Avant de procéder au versement des indemnités journalières, l’Assurance maladie vérifiera que l’assuré est bien connu en tant que cas contact à risque. En cas d’accord, une attestation d’isolement valant arrêt de travail dérogatoire lui sera adressée. C’est ce document que le salarié devra envoyer à son employeur comme justificatif.