Ce sera l'heure, dimanche, de partir à la recherche des oeufs en chocolat cachés dans le jardin. Mais si la traditionnelle chasse aux oeufs n'est pas empêchée par le confinement, les chocolatiers craignent tout de même de voir leur chiffre d'affaires en forte baisse. Une inquiétude partagée par Frédéric Chambeau, président de la fédération des chocolatiers et dirigeant de la maison Fouquet, qui se confie vendredi au micro de Matthieu Belliard sur Europe 1.
"Ça ne sauvera pas la semaine de Pâques"
Si la grande majorité des chocolatiers ont pu rouvrir leurs boutiques pour répondre à la demande de leurs clients les plus fidèles, ces ouvertures ne sont que "très partielles depuis le début de la semaine", regrette-t-il. Alors pour assurer un maximum de ventes, tous se sont mis au numérique. "Ce sont des outils qu'on n'avait pas forcément l'habitude d'utiliser mais qu'on utilise maintenant de façon intensive, comme le 'drive in' et le 'click and collect'. Des choses qui n'étaient pas forcément des philosophies de vente courantes pour les artisans", explique l'artisan chocolatier qui a peu d'espoir que ces solutions lui permettent de sauver son chiffre d'affaires pour ce week-end spécial.
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"En général, la semaine de Pâques dans les boutiques, on voit en moyenne 50 à 60 clients. Là, on fait des livraisons, on fait des commandes mais de très loin, et ça ne sauvera pas malheureusement la semaine de Pâques", regrette-t-il, précisant qu'au sein de sa maison, le chiffre de la semaine sera de l'ordre de celui réalisé en temps normal pour la seule journée du samedi...