Les commerçants réclament une réouverture rapide. Photo d'illustration. 1:54
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Antoine Terrel , modifié à
Sur Europe 1, Christian Baulme, président de l'association des commerçants du centre-ville de Bordeaux, réclame au gouvernement une réouverture rapide des commerces non essentiels, et s'indigne de l'inégalité du traitement entre les commerces de proximité et la grande distribution. "Pour notre survie, on a besoin de cette équité, et donc d'ouvrir", martèle-t-il. 
INTERVIEW

Alors que l'incertitude règne toujours autour de la date de réouverture des commerces non essentiels, les acteurs du secteur continuent de réclamer au gouvernement une réouverture rapide des petits commerces, inquiets des conséquences du confinement sur leur survie. Au micro d'Europe 1, Christian Baulme, président de la Ronde des quartiers, association des commerçants du centre-ville de Bordeaux, dénonce ainsi une inégalité de traitement avec les grandes surfaces. "On veut de l'équité dans le traitement", s'agace-t-il. 

"Pour l'instant, on parle de plan de sauvetage, mais pas de plan de relance", regrette Christian Baulme, qui rappelle que dans d'autres pays européens, les petits commerces de proximité ont pu rester ouverts. "Mais en France, on a tellement détruit le commerce de proximité grâce à la grande distribution, qu'il ne peut pas suffire à nourrir la population française, on en est là aujourd'hui". 

"On a besoin d'ouvrir"

"On veut juste de l'équité dans le traitement", martèle-t-il. "Pour notre survie, on a besoin de cette équité, et donc d'ouvrir avec des protocoles revus". Et d'ajouter : "La grande distribution le fait, il n'y a aucune raison que nous ne le fassions pas".

 

Quant aux mesures annoncées par le gouvernement pour aider les commerces à créer leur site internet, Christian Baulme ne se montre pas convaincu. "On nous promet 500 euros par établissement pour faire un site, mais quand on sait ce que ça coûte, on rigole", réagit-il.