«C’est un peu cher» : les plateformes de streaming ont la cote en France, malgré des tarifs toujours plus élevés
Netflix, Amazon Prime, Spotify… Les plateformes de streaming vidéo et audio continuent de séduire les Français. Près de six personnes sur dix déclarent avoir au moins un abonnement. Mais ces derniers mois, les plateformes ont enchaîné les hausses de leurs abonnements, pesant un peu plus sur le budget des foyers.
Les plateformes de streaming et la France, c'est un amour qui dure. Près de six Français sur dix ont au moins un abonnement à une plateforme de streaming. Netflix , Disney+, Deezer, Spotify, Amazon Prime… Ces dernières années, l'offre s'est multipliée ! Mais les prix ont également augmenté : désormais, le panier moyen s'élève à 38 euros par mois, contre 32 euros par mois, l'an dernier.
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"C’est plus simple, on a juste à se connecter"
Et cela se remarque dans les budgets, à l'image de Camelia. Avant d’enfourcher son vélo, cette jeune parisienne calcule le coût de ses abonnements Netflix et Spotify : "Ça me coute 35 euros par mois", dévoile-t-elle au micro d'Europe 1. "En fait, c’est plus fort que moi. C’est un peu cher, on va dire. Mais je vais quand même renouveler parce qu’on est comme des accros à ces applications".
De son côté, Nelson cumule Netflix, Amazon et Spotify pour 40 euros par mois. Et lui non plus ne se voit pas décroché, "parce que c’est plus simple, on a juste à se connecter. Sinon, on est obligé de faire comme avant, c'est-à-dire, de trouver des applications pour télécharger via YouTube et ça, c'est compliqué", estime-t-il.
Économie de l'étourderie
Malgré des revenus modestes, Eliott s’est abonné à Deezer et Netflix. Et il aurait du mal à s’en priver : "Ça me faisait plaisir sur le coup, mais je sais que je n'ai pas les sous pour le faire. Et aujourd’hui, j’ai la flemme de me désabonner parce que ça me paraît trop compliqué".
Et beaucoup oublient même leurs abonnements. C’est ce que des chercheurs américains ont qualifié d’économie de l’étourderie. Du pain béni pour les plateformes comme Netflix, qui ne connaissent pas la crise. Le géant du streaming a par exemple enregistré 1,5 milliard d’euros de bénéfices au 3e trimestre de cette année.