• Copié
Europe1.fr
L'humoriste, actuellement à l'affiche avec son spectacle "Prolongation", s'est confié dans "L'Équipée sauvage", vendredi, sur Europe 1.
INTERVIEW

Politique, société, religion : Stéphane Guillon n'épargne rien, ni personne dans son spectacle Prolongation à l'affiche au théâtre Tristan Bernard, à Paris. Dans L’Équipée sauvage sur Europe 1, le comédien se confie sur les rires qu'il provoque.

"À aucun moment, je ne suis désobligeant ou insultant"

"L'humoriste n'est pas un citoyen au-dessus des autres mais en revanche, il a le droit à l'outrance", estime Stéphane Guillon. "Il faut rester dans le champ de ce qui est acceptable. Un humoriste n'a pas droit à la diffamation ou à tenir des propos racistes", indique-t-il également. Mais à partir de ce constat, la liberté est totale, estime l'ancien trublion de Canal+. "Il n'y a pas de dénigrement dans mes sketches. À aucun moment, je ne suis désobligeant ou insultant", souligne-t-il. Et l'humoriste fait confiance au public pour comprendre qu'il n'y a pas d'irrespect dans ce qu'il fait. "Je table sur l'intelligence des gens", affirme-t-il.

"J'ai l'impression que l'on vient rire en cachette dans mon spectacle"

Dans Prolongation, Stéphane Guillon est donc fidèle à lui-même et il n'hésite pas à bousculer son public. "C'est quand il est interdit que le rire est le plus savoureux", confie le comédien. "Je fais souvent la comparaison avec la prohibition, quand les gens venaient boire de l'alcool en cachette. J'ai l'impression que l'on vient rire en cachette dans mon spectacle", raconte-t-il. Une liberté "jouissive" pour lui, "et j'espère aussi pour mon public".