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Ugo Pascolo
Invitée de "L'équipée sauvage" ce jeudi, la chanteuse Imany explique pourquoi, malgré le confinement, la scène ne lui a pas manqué. Elle revient également sur ce que le confinement a changé dans sa vie de famille. 
INTERVIEW

De star à maman confinée. Comme tous les Français, Imany sort de deux mois de confinement. Pour autant, si elle déclarait il y a quelques années "comprendre pourquoi certains voudraient mourir sur scène", chanter devant son public ne lui manque pas. "Je pense qu'on le ressent quand on a rien à faire, mais ce n'est pas mon cas", explique la chanteuse au micro de "L'équipée sauvage" ce jeudi, sur Europe 1. 

Mère au foyer, une vie plus difficile que celle d'artiste en tournée

"Quand on est hyper occupée du matin au soir, on n'a pas le temps de s'en préoccuper parce que l'esprit et le corps sont toujours occupés", ajoute-t-elle. Et il faut dire que la mère de deux enfants de moins de cinq ans a eu fort à faire pendant le confinement, au point qu'elle considère la vie de mère comme plus difficile que celle d'une artiste qui enchaîne les villes pour se produire.

"En tournée on est chouchoutée, on te demande comment tu vas, il y a un régisseur aux petits soins, mais là ce n'est pas du tout le cas ! Déjà personne ne te demande comment tu vas", glisse-t-elle dans un rire. "Et puis tout ce qu'on entend c'est 'j'ai faim', 'c'est pas bon ce que tu m'as fait à manger'."

Le confinement "m'a ramené sur Terre"

Avec plus d'un million de ventes en deux albums, The Shape of a broken heart en 2011 et The Wrong kind of war en 2016, et un succès confirmé en France comme à l'international, Imany déclarait en novembre dernier sur Europe 1 avoir "parfois du mal à croire que c'est [sa] vie". Mais ce jeudi elle l'assure, le confinement l'a "bien ramené sur Terre" et l'a aidé à se "recentrer sur [soi], et sa vie de famille" : "On travaille comme des fous, on est dans le management de la maison, et finalement on se fréquente plus, même avec mon mari. Finalement le confinement nous a forcé à nous regarder et à nous dire qu'en fait 'on vit comme deux cons'".