«La tête de mort venue de Suède» : la rocambolesque histoire du crâne de René Descartes en roman illustré
Une bande dessinée signée Daria Schmidt retrace l’étonnant destin posthume de René Descartes. Mort en 1650 à Stockholm, rapatrié en France seize ans plus tard, le philosophe a vu son crâne dérobé, son squelette dispersé et son héritage entouré de mystères toujours non résolus.
"Je pense donc je suis", écrivait le mathématicien, physicien et philosophe français René Descartes. Mais que reste-t-il de son corps ? Le roman illustré "La tête de mort venue de Suède" de Daria Schmidt plonge dans l’étonnante histoire posthume de René Descartes.
Descartes meurt à 53 ans, en 1650, d’une pneumonie à Stockholm. Seize ans plus tard, son corps est rapatrié en France dans une boîte de cuivre. Mais lors de l’exhumation, un officier suédois subtilise le crâne. Pendant que le squelette voyage d’églises en abbayes, certains prélèvent même des os pour en faire des bagues.
En 1930, un crâne présenté comme celui de Descartes rejoint le Musée de l’Homme
Au XIXe siècle, l’idée d’une inhumation au Panthéon est envisagée. Finalement, en 1930, un crâne présenté comme celui de Descartes rejoint le Musée de l’Homme. Mais l’histoire n’est pas close : aujourd’hui, cinq autres crânes revendiquent être celui du philosophe.
Mêlant poésie, philosophie et vulgarisation scientifique, l’album met en scène un dialogue entre squelettes du Jardin des Plantes et le crâne supposé de Descartes. Une manière ludique et accessible de revisiter la vie, la pensée et l’étrange destin d’un des plus grands esprits français.