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Violences des jeunes : «Ils ont compris, dès l’âge de 12-13 ans, qu’ils ne seraient pas condamnés», observe Sébastien Lignier

Europe 1 . 1 min

​Dans l'émission "Eliot Deval et vous", Sébastien Lignier a évoqué le sujet de la violence juvénile. Le chef du service politique à "Valeurs actuelles" estime que les jeunes "ont compris (...) qu'ils ne seraient pas condamnés", et ce "dès l'âge de 12-13 ans".

"Ils ont compris, dès l'âge de 12-13 ans, qu'ils ne seraient pas condamnés." Dans l'émission Eliot Deval et vousSébastien Lignier, chef du service politique à Valeurs actuelles, a remis sur la table le sujet de la violence juvénile.

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"Ils devraient passer quelques jours en prison dès le premier acte"

Le journaliste observe que la violence apparaît chez les très jeunes. "On se rappelle lors des émeutes post-Naël, que Gérald Darmanin nous expliquait qu'on avait interpellé des jeunes dès l'âge de 12-13 ans. Et donc selon moi, derrière cette jeunesse, il y a quand même le fait qu'ils ont compris dès l'âge de 12-13 ans qu'ils ne seraient pas condamnés", estime-t-il.

Pour lui, "cette impunité judiciaire" a "des conséquences". Sébastien Lignier pointe d'autres événements où la jeunesse a fait preuve de violence, sans sanctions par la suite. "Quand vous voyez la faiblesse des peines prononcées pour les émeutiers post-victoire du Paris Saint-Germain l'été dernier", "la faiblesse des peines prononcées" pour "les premières comparutions immédiates qu'on a eues post-10 septembre", "vous comprenez bien que ces jeunes-là ne sont pas débiles", affirme-t-il. 

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"Ils le savent dans les quartiers, on dit 't'inquiètes pas, tu ne risques rien', alors qu'en réalité, ils devraient passer quelques jours en prison dès le premier acte. Et ça calmerait tout le monde", pense Sébastien Lignier.