France Inter attaque Europe 1 et CNews : «Ils pensent que l'audiovisuel public leur appartient», dénonce Sébastien Lignier
Ce dimanche dans l'émission "Eliot Deval et vous", Sébastien Lignier a réagi aux multiples attaques du service public, notamment France Inter, à l'encontre d'Europe 1 et CNews. Pour le chef du service politique à "Valeurs actuelles", certains journalistes et dirigeants du service public "pensent que l'audiovisuel public leur appartient".
"Ils pensent que l'audiovisuel public leur appartient". Au micro d'Eliot Deval ce dimanche, le chef du service politique à Valeurs actuelles, Sébastien Lignier, s'est exprimé sur les attaques du service public, à l'instar de France Inter, à l'encontre d'Europe 1 et CNews, reprochant le traitement médiatique de l'affaire Cohen/Legrand. Le média L'Incorrect est également dans leur viseur pour avoir diffusé la vidéo créant cette polémique.
Dans une interview accordée au Parisien, Vincent Meslet, directeur éditorial de France Inter, a qualifié CNews et Europe 1 comme "nos pires adversaires". "Ils n’ont pas manqué de créer immédiatement et de toutes pièces un récit autour de cette affaire pour mieux nous attaquer", a-t-il assuré.
"Le service public, ce sont les Français qui le possèdent"
De son côté, l'essayiste et chroniqueur de France Inter, François Morel, s'en est pris ce vendredi au média L'Incorrect. "'Fils de p*te' n'est pas une insulte que j'utilise dans la vie de tous les jours. (...) 'En**lé' est également une injure que généralement je me refuse d'employer car le fait d'être adepte passif de la sodomie n'implique pas à mes yeux que l'on soit une personne infâme", a d'abord assuré le comédien.
"J'avoue que ce sont cependant ces deux invectives communément considérées comme outrageantes qui me sont naturellement venues à l'esprit quand la semaine dernière j'ai appris l'épisode de la vidéo volée où l'on voit Thomas Legrand et Patrick Cohen discuter avec deux responsables du PS", a-t-il ajouté.
Un comportement inacceptable pour le chef du service politique à Valeurs actuelles, Sébastien Lignier : "Ils sont persuadés que cet homme contrôle et possède le service public parce qu'il a été nommé (Vincent Meslet, ndlr), il a un petit bureau d'angle qui a vue sur la Seine. Il faut rappeler que le service public, ce sont les Français qui le possèdent, ce sont les Français qui paient et c'est aux Français de décider de son avenir".
Avant de conclure : "Si les Français ont décidé qu'il fallait le supprimer, il faut qu'on le supprime".